"Les événements
(...) du second siècle vont mettre les Celtes en contact
avec un grand État
organisé, (...) la République romaine.
L'histoire de ces
peuples est désormais celle de leur lutte avec Rome,
dans laquelle, de
l'Ouest à l'Est de la Méditerranée,
ils vont succomber, et
c'est à travers les péripéties de cette histoire
qu'on aperçoit celle de
leur vie intérieure."
Henri
HUBERT, les Celtes et la civilisation celtique,
Albin
Michel.
Dans la forêt sonienne
Par l'automne cuivrée
Dans l'ombre des sous-bois
Quand crissent les fougères
Et battent des envols
De becs en flèche suraiguë
Nous avons soulevé
Des secrets incertains
Que le présent dérange
Puis recueilli l'ouvrage
Des matins embrumés
Enterrant les défaites
Sous un dernier sommeil
Captifs d'un sortilège
De l'épaisseur des pierres
Du poids des arbres noirs
Et du satin des sources
Nous avons salué
L'enchantement solaire
Figé dans la lumière
Nos blanches silhouettes
Et tant de bras armés
De la vengeance
Pour disputer à l'Autre
La vie insaisissable
Et sans pouvoir parler
Éblouis et perdus
Nous n'avons plus quitté
Le Cercle ensorcelé
Des secrets incertains
Que le présent dérange
Puis recueilli l'ouvrage
Des matins embrumés
Enterrant les défaites
Sous un dernier sommeil
Captifs d'un sortilège
De l'épaisseur des pierres
Du poids des arbres noirs
Et du satin des sources
Nous avons salué
L'enchantement solaire
Figé dans la lumière
Nos blanches silhouettes
Et tant de bras armés
De la vengeance
Pour disputer à l'Autre
La vie insaisissable
Et sans pouvoir parler
Éblouis et perdus
Nous n'avons plus quitté
Le Cercle ensorcelé
merci Pivoine de m'avoir fait découvrir si poétiquement cette forêt mystérieuse dont je ne connaissais pas l'existence :)
RépondreSupprimerC'est la forêt de Soignes, Tisseuse, la forêt qui borde Bruxelles au sud-ouest et qui est malheureusement bien entamée, bien que sauvegardée. C'est une hêtraie, mais on essaie de diversifier les nouvelles plantations. On l'a encore amputée pour faire un RER, (un train la traverse, celui qui va vers Luxembourg et l'Alsace), de chaque côté des voies, ce qui lui a enlevé encore quelques m2, pas terribles quand même, mais c'est la forêt de mon enfance, d'où l'on allait justement regarder passer les trains.
SupprimerComme Tisseuse, je ne connais point cette région, je me rends régulièrement à l'extrême nord de la Normandie.
RépondreSupprimerMerci M'Dame.
C'est très bien la Normandie Andiamo, je me souviens d'ailleurs d'une forêt également de hêtres, plantée sous Louis XIV pour son armada et ses galères, du côté de Lyons la Forêt, j'y ai passé des vacances de Pâques, il y a longtemps, mais il y avait des coins qui m'impressionnaient.
SupprimerCe blog est une rencontre de fées !
RépondreSupprimerj'aime ... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Merci Célestine : l'Irlande et les Celtes (qui m'ont beaucoup fait rêver), même lointaine origine... Des mots de la langue celtique ou romano-gauloise sont passés dans le langage courant, mais plutôt dans les campagnes par exemple au niveau des mesures dans les zones agricoles...
SupprimerEnvoûtant.
RépondreSupprimerMerci Pascal o:)))
Supprimerah Pivoine, je suis content que tu viennes écrire ...
RépondreSupprimeret le cercle ensorcelé que vous n'avez plus quitté et vous êtes en Wallonie !
Je voudrais faire plus et mieux Arpenteur o:) J'aime beaucoup les Impromptus et il y a des consignes que je laisse parfois bêtement passer, parce que je dois ouvrir mon ordi, que je fais le tour des blogues, et je n'arrive pas à sortir mon texte...
SupprimerPourquoi les sortilèges naissent-ils tous dans les forêts et surtout en automne ? La féerie des couleurs incomparables sans doute.
RépondreSupprimerQuel beau poème Pivoine !
Merci Marité, j'espère qu'il y a des sortilèges un peu partout, mais c'est vrai que la forêt s'y prête bien ........................ En été aussi ! C'est un autre style. La forêt craque de chaleur et on y est bien.
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