Vieilles
choses
Par une guerre ouverte aux toiles d'araignée
C'est
enfin décidé, on vide son grenier.
La
porte vermoulue se refuse grinçante
Mais
finit par céder, et nous voici coiffé
De
poussière et de toiles. Dans cette longue attente
D'un
renouveau futur, se craint l'autodafé,
Et
les larmes de rouille et le bois qui gémit
Disent
l'espoir perdu des objets qu'on délaisse,
Et
qui l'un après l'autre voient partir leurs amis,
Sous
l'atteinte brutale du temps qui griffe et blesse.
Mais
vers la vie nouvelle c'est sous la brosse agile,
Un
chiffon de la cire et quelques gouttes d'huile
Que
l'on porte au grand air ces objets reniés :
Sur
la place au soleil, c'est le vide-greniers.
J'ai savouré ce renouveau et tout le soin que tu apportes aux objets sauvés de l'oubli! Bonne vente, JCP
RépondreSupprimerVrai, ça valait pas grand chose...
SupprimerTous les objets ou meubles ou autres proposés dans les brocantes ne sont pas comme les tiens. Certains sont si crasseux qu'ils ne font pas envie.
RépondreSupprimerFaut brosser et cirer un peu, c'est vrai qu'on voit de tout...
Supprimercela commence lugubre
RépondreSupprimerdans un au-revoir terrible
et cela se termine en renaissance !
chouette progression
Un peu comme la feuille d'automne qui devient terreau.
SupprimerQui n'a pas vidé un vieux grenier fermé depuis des lustres ne sait rien de ton poème !
RépondreSupprimerNe manque qu'une boîte de jeu « jumanji »...
¸¸.•*¨*• ☆
Ah, oui, justement, j'ai revu le film il y a peu !
SupprimerRenaissance...
RépondreSupprimerAvec du vieux fait-on du neuf...
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