Je me suis assis las du spectacle du monde
à ronger ma faconde avec mes dents gâtées
à recompter mes pieds durant quelques secondes
et le poids d'un ciel creux sur mon cou fatigué
Passe... Passe ! Ombre sale et bien mal assortie
à l'or de ce parvis au magistral déclin
Si jai tendu la main, c'est vers cette souris
qui n'attend que la nuit pour me donner le sein
Que sais-je ? Dois-je encor couler, mah ! Supervielle ?
au creux de mon libelle, et clamer, haut et fort
l'insigne ritournelle : "Eh ! C'est trop tôt, la mort !"
Je demeure assis, là, près du fleuve, ce cours
révoquant des amours la porte de sortie
et la soupe d'orties quand on se prend un four
Où respirer, s'asseoir et dire : c'est mon tour...
C'est étrange ce que je vais écrire ensuite compte tenu de la profondeur sombre de ton poème, mais malgré tout...
RépondreSupprimersacré farceur ! pour ta 300ième participation sur les Impromptus, tu t'en tires par une pirouette où tu nous donnes un "cours de sortie" :))
Vivement les 300 prochains textes !!!!
Je vous remercie pour ce rattrapage impromptu, mes Chères Scribouilles.
SupprimerVous savez combien vous avez compté dans m(on retour à l)a vie, et, pour cette 300ième participation, il m'importait de chiader l'affaire.
Love!♥ Love!♥ Love!♥ All hearts above! ♥
Et oui, RDV à la 600ième, très volontiers ;)
Tu as beau te raccrocher aux branches, ta chute est tarabiscotée mais certains comme moi l'aiment ainsi!
RépondreSupprimerA la prochaine, Tiniak
Tarabiscotée ? Je prends ça comme un compliment, venant de toi, sacré bidouilleur de bons mots ;)
SupprimerUn fleuve impassible, comme de bien entendu... ;-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Le fleuve... Mon allégorie favorite de la pertinence des choses, oui oui.
SupprimerMerci, Titine (si je puis me permettre cette familiarité).
C'est comme ça que mon père m'appelait alors oui, bien sûr.
SupprimerEnfin, il appelait aussi sa voiture comme ça, c'était moins valorisant pour moi :-) Mouarf !
La pertinence des choses dis-tu ? Mais encore ?
¸¸.•*¨*• ☆
Quelque chose comme un point de vue cosmologique où le visible et l'invisible cohabitent et interagissent dans un ordre naturel à peine exploré par la conscience humaine, mais dont l'homme peut avoir l'intuition, notamment par la contemplation, le rêve et la poésie.
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