« -Tu es sur une pente savonneuse », me disait
toujours ma meilleure copine ; ça me faisait sourire : pas de danger,
je contrôle !
« -Mon fils, vous vous engagez sur une mauvaise
pente », m’a dit le curé ; alors là, j’ai trouvé qu’il se mêlait de
ce qui ne le regardait pas. Pas de panique, j’assure !
D’ailleurs, en y réfléchissant bien, une pente, ce n’est
jamais qu’une côte vue d’en haut. On ne monte pas une pente, on ne descend pas
une côte. On peut, à la rigueur, remonter une pente, ce qui implique qu’on
vient de faire l’opération contraire.
Donc, moi, si je dévale tous les jours, -et quelquefois
plusieurs fois par jour- la pente qui me mène à mes coupables penchants (tiens,
là aussi, c’est pentu…), on devrait peut-être considérer que mon retour est en
côte et que j’ai droit à toutes les absolutions puisque je remonte la pente, je
gravis la côte, je m’élève, que dis-je : c’est une ascension, plutôt une
assomption puisque mon corps resplendit de telle gloire que vous en seriez
ébloui….
Ce qu’il y a en bas ? Tenez la rampe, et agrippez-vous
à mes basques, vous le verrez en arrivant.
et voilà, tout est une question de point de vue !
RépondreSupprimerDe la relativité de la pente ou comment nous donner le vertige alors qu'on se croyait solide !
RépondreSupprimerJe vais poser mes fesses et réfléchir :)
J'aime beaucoup le clin d'œil de la fin
RépondreSupprimerdescendre dans les tréfonds de son âme et remonter aux sommets ... un raccourci tellement vrai de la vie !
RépondreSupprimerSomme toute, tout est question de géométrie, d'angle et de point de vue! Accrochons-nous donc allègrement !
RépondreSupprimer