Rimes envolées
Que je ferme les yeux ou une seule paupièreQue sonne le campanile Saint Laurent ou Saint Pierre
Que je sois loin de toi ou ici
Mon inspiration oscille aussi.
Le voisin, agité d'une passion soudaine, manie sa truelle,
Alors que les ouvriers réparent la ruelle
La voisine a posé sa chaise longue sur le gazon
Fuyant les murs sombres de la maison
Les pierres blondes par le soleil d'été sont chauffées
Et les stridules des cigales arrivent par bouffées
La nature se tourne vers le soleil et crie merci
Mon petit monde est ainsi, le voici
Mes rêves s'envolent avec le rouge-gorge…
Un tressautement, un bruit de forge
Mistral se lève et souffle comme un steamer
La terre est devenue mer...
Le mistral rend fou mais il fallait bien une chute à ce sage poème méditerranéen
RépondreSupprimerUne réécriture très visuelle, sensuelle... j'applaudis !
RépondreSupprimerTrès plaisant, en effet....
RépondreSupprimer"Terre est devenue mer", Terre-Mère ; joli jeu de mots pour le final de ces "rimes envolées".
RépondreSupprimerRumeurs et senteurs de Provence, j'aime !
RépondreSupprimerMerci à vous tous, Vegas,Tiniak, Kris, Lira et JCP !
RépondreSupprimerCette petite poignée de mots et de rimes est une des facettes de mon quotidien!