La dame de Ramsès
Dans les salles égyptiennes du vieux musée Saint Pierre
Sis entre Saône et Rhône, où j’habitais ici
J’aimais flâner tranquille. Je découvrais aussi
Ces grands tableaux étranges et peints à la truelle
Où des femmes lascives délaissaient leurs ruelles
Alors que des galants leur montraient le gazon
Du jardin intérieur enclos dans leurs maisons.
Elle cligna des paupières. Les rives surchauffées
Du Nil majestueux m’envoyèrent des bouffées
De chaleurs antiques. J’étais à sa merci.
Figé, muet, tremblant … et la fin, la voici :
Elle était une statue parée d’un rouge-gorge
Nefertari sublime. Mon cœur soufflait en forge.
Elle me prit par la main ; j’entendis le steamer
Approchant Philae … une île … sans la mer
C'est donc vrai qu'elle était d'une beauté envoûtante ! Et si, pour ajouter au charme, elle cligne des paupières... Idée originale et visite poétique.
RépondreSupprimer...profil astral, s'il en fut ;)
RépondreSupprimerJoli plongeon dans la mystérieuse Egypte. Les vers d'Hugo tombent à merveille dans ton évocation. Bravo l'Arpi !
RépondreSupprimerQue voilà un voyage sans les dangers d'un naufrage ! J'ai embarqué aussi sec !
RépondreSupprimerAh, les statues égyptiennes qui clignent des yeux...
RépondreSupprimerDe merveilleux vers, j'aime.
Pas pu m'empêcher de penser au Roman de la momie de Gauthier.
Quand une statue cligne des paupièrs comment ne pas mourir d'amour?...
RépondreSupprimerC'est très joli!
RépondreSupprimerUn rêve éveillé et mystérieux qui nous emmène en poésie dans la belle antique Égypte.
RépondreSupprimerTout le charme de l'Egypte à Lyon de surcroît.....
RépondreSupprimerQuel enchantement ! ;-)))
merci à toutes et tous pour vos commentaires et vos lectures. Cette semaine je n'ai, hélas, pas eu le temps de commenter vos textes ... acceptez mes amicales excuses :)
RépondreSupprimerDites ''Egypte'' et la magie opère!
RépondreSupprimerIl existe quelques mots aux pouvoirs étranges! ,,.