Légère et court vêtue, du vert sur la paupière
Elle allait son chemin vers la place St Pierre
Diantre, dit le suiveur, qui vient-elle voir ici ?
Intrigué et curieux, il y alla aussi
Devant lui, à deux pas, munie d’une truelle,
Preste elle s’engagea dedans une ruelle
Aux pavés incertains, jusqu’au plan de gazon
Qui tapissait le sol autour d’une maison
Des gens entraient, sortaient, leurs truelles chauffées
Dégoulinaient de pâte et lançaient des bouffées
Gourmandes de pain cuit.
Il entendit. « Merci
Pour la fête je vends les gâteaux que voici «
Il prit donc la truelle et tel le rouge-gorge
S’adapta aussitôt. Pour la belle à la forge
Il renonça alors au
voyage en steamer
Et, unis pour toujours, vécurent au bord de mer.
Qu'importe l'outil, l'essentiel c'est de savoir s'adapter !
RépondreSupprimerCe qu'elle fit... :)
SupprimerPetit conte bien tourné, ma foi !
RépondreSupprimerEt elle lui fit des petits pains au chocolat la la ...
RépondreSupprimerCharmant et léger comme une chanson de Dassin
RépondreSupprimerCette belle histoire d'amour vaut bien une truelle.
RépondreSupprimerEurent-ils beaucoup d'enfants ?
RépondreSupprimerRéjouissant comme le parfum d'un pain chaud !
RépondreSupprimerLa belle n'était pas truelle ! Joli conte bien tourné :)
RépondreSupprimerComme quoi ...la curiosité n'est pas un vilain défaut puisqu'elle mène à la gourmandise qui n'en est pas un non plus... et plus si affinité ;-)
RépondreSupprimerCela commence comme avec Perrette et son pot au lait et cela finit par le périt pain au lait.....
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