J'ouvre ton armoire
Où dorment nos étés
À peine défleuris
Et la mer et le vent
S'agrippent au couchant
À nos corps désirants
J'ouvre ton armoire
Tes mots frôlent mes lèvres
Occupent le silence
Je dénude ta voix
Pour qu'elle se fonde en moi
J'ouvre ton armoire
Et je marche pieds nus
Au bout de ton absence
J'ouvre ton armoire
Il m'a fallu du temps
Ton armoire aux souvenirs est remplie de soupirs et de frissons d'émoi... j'aime beaucoup
RépondreSupprimerj'aime aussi beaucoup cette idée d'ouvrir l'armoire de l'autre pour se découvrir soi-même et faire renaître des fragments essentiels de sa vie
RépondreSupprimerJ'en reste sans voix tant ce poème est beau, beau, tout simplement, sans patafatras...
RépondreSupprimerS'agit-il vraiment une armoire ou est-elle symbolique ?...
RépondreSupprimerTrès beau en tout cas.
Court, efficace, joli comme le premier perce-neige du printemps, fragile et délicat.
RépondreSupprimerMerci à vous qui avez ouvert mon armoire avec bienveillance.
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