Rue
rompi cuou
On
la dit "Casse-cul" mais en vieux provençal
prononcer
roumpé-quiou est plus couleur locale
dès
la première marche un panneau vous informe
la
ruelle est pentue, ici vous êtes à Bormes
Pas
besoin de compter, elles sont quatre-vingt
glissantes
sous la pluie mais là pas de ravin
ce
ne sont que jardins, fontaines et statues
roses
bougainvilliers, herbe-aux-femmes-battues
Trop
pressé n'allez pas vous casser la figure
la
pharmacie du coin n'est pas dans la brochure
on
n'y trouve que des ateliers d'artisans.
Que
vous ayez déjà skié à Bourg-d'Oisans
que
vous soyez gamin, adulte ou tamalou
venez
donc essayer la rue rompi cuou
Cette envolée de rimes m'a fait sourire dès le matin! Merci Végas!
RépondreSupprimerCes ruelles en pente vertigineuse sont nombreuses en Provence. Leur charme en été, les fleurs et la fraîcheur.
Bien souvent, en fin de courses, elles s'abritent sous un arc de pierres blondes, découpé dans le mur épais de l'enceinte...
En hiver, le vent coulis est maté par quelques courbes discrètes brise-vent...
Merci pour ce commentaire aux accents provençaux, Clémence
Supprimerrien que le nom de la rue est toute une promesse en elle-même :)
RépondreSupprimerLe nom est abrupt et sans équivoque :)
SupprimerVoilà qui est envoyé - et j'en connais des ruelles de la sorte, notamment une en Ariège, rude à grimper en hiver avec neige et glace !
RépondreSupprimerRoumpé quiou c'est à s'y tromper !
RépondreSupprimerclin d'œil à Giono, Daudet, Mistral ... là où l'on prend le temps de vivre.
RépondreSupprimertrès réussi (comme d'hab !!)