N’écoute pas sonner les cloches de Saint Pierre
La messe nous oubliera, on entendra d’ici
Les chants, la procession et l’homélie aussi
Le curé bénira du maçon les truelles
Du boulanger le four et de rue en ruelle
Il bénira encore les tondeuses à gazon,
Les pioches, les pelles et de chacun la maison.
Ils marcheront serrés et leurs âmes chauffées
Sentiront le divin monter d’eux par bouffées.
Toi et moi tout blottis, nous leur dirons merci
Ainsi ils nous oublient. Notre magie la voici
Ton sein tremble en ma main, timide rouge-gorge
Je souffle sur sa pointe et c’est comme une forge
Tu frémis ; les vagues, un voyage, un steamer
Le village est bien loin, nous sommes partis en mer.
La messe nous oubliera, on entendra d’ici
Les chants, la procession et l’homélie aussi
Le curé bénira du maçon les truelles
Du boulanger le four et de rue en ruelle
Il bénira encore les tondeuses à gazon,
Les pioches, les pelles et de chacun la maison.
Ils marcheront serrés et leurs âmes chauffées
Sentiront le divin monter d’eux par bouffées.
Toi et moi tout blottis, nous leur dirons merci
Ainsi ils nous oublient. Notre magie la voici
Ton sein tremble en ma main, timide rouge-gorge
Je souffle sur sa pointe et c’est comme une forge
Tu frémis ; les vagues, un voyage, un steamer
Le village est bien loin, nous sommes partis en mer.
Tout est consommé... la messe est dite!
RépondreSupprimerNadag est revenue :)
" Béni" soit cet amour ! Sur sa lancée, après pelles, pioches et autres tondeuses à gazon, le curé a, semble-t-il, " béni " ta plume.
RépondreSupprimerTrès beau, vraiment.
RépondreSupprimerManquer la messe ?! Mais c'est terrible ! mais comment résister quand c'est si joliment proposé...
RépondreSupprimerjolie proposition sensuelle :)
RépondreSupprimeret joli retour ici, Nadag !
La non messe ou les plaisirs voluptueux de la désobéissance!
RépondreSupprimerBien vu!