Entre
pente et penchant
Les penchants et les pentes - travers de tout humain -
Sont ce qu'il tait le mieux, et cache au fond de lui.
Pourtant de temps à autre, le penchant prend la main,
L'entraînant sur la pente de ce qui dort en lui.
Par la digue rompue s'écoulent ses passions,
Et qui le côtoyait ne sait le reconnaître ;
La folie la colère dirigent ses actions :
L'alcool, grand fourvoyeur, en fait un nouvel être.
Tel un navire pris dans la brise légère,
Le penchant se redresse et porte joie au cœur ;
Alors que de ses pentes, l'homme n'a que malheurs
S'il s'y laisse conduire aussi bas que la terre.
Aussi buvons léger - une main sur le frein ;
Car au coude levé s'ouvre une pente raide
- Dont jouit le gosier -, mais jamais ne nous aide
A trouver au matin des lendemains sereins.
une bonne morale, pas trop pentue :)
RépondreSupprimerPrêcher la sagesse n'est pas toujours la pratiquer sans faille : il m'arrive encore (bien que rarement) de mal maîtriser la pente de mon gosier...
SupprimerLes penchants et leurs déboires: une approche originale d'un thème où beaucoup trébuchent !
RépondreSupprimerMerci Vegas,
SupprimerTes ardeurs tempèreras
- sinon trébucheras...
un belle idée que ce poème à tendance assez philosophique
RépondreSupprimerj'adore le quatrième vers, alexandrin qui dit tout sur l'humain !
Merci beaucoup Arpenteur !
RépondreSupprimerPitié pour nous, Saigneur (de lettres)! car j'ai beaucoup penché, avant que d'être ;p
RépondreSupprimerTous les penchants n'entraînent pas la chute.
RépondreSupprimerDeux approches conjointe en font un beau poème plein de sagesse, avec juste un petit brin de griserie
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