Je me souviens d'un autre grain de sable sous ma paupière
A Rome, place Saint-Pierre
Bien loin d'ici,
Mais un inconfort certain, là aussi,
Comme cet autre jour quand je maniais la truelle
Pour réparer un escalier étroit, au fond d'une ruelle
Dans un paysage du sud où rare est le gazon
Où je conserve de quelque aïeul la maison
Aux petites pièces mal chauffées
Lorsque le vent d'hiver apporte l'air glacé des montagnes par bouffées.
Un collyre bienvenu soulage, merci
Et de nouveau, la vision claire, voici
Que dans la haie je peux contempler le rouge-gorge
Qui sa ritournelle toujours forge
Plus élégante que la corne d'un steamer
Ou le cri strident d'une hirondelle de mer.
Où lire Jacques
Aqueux ce poème est ophtalmique! et la fin rassurante
RépondreSupprimerComme un grain de sable peut raconter un pan de vie!
RépondreSupprimer"Fenêtre(s) ouverte(s)" sur le passé par la magie d'un grain de sable qui n'a pas enrayé les rouages de ton imagination.
RépondreSupprimerBonne guérison et gardez l'œil bien ouvert !
RépondreSupprimerLisant ton texte sans voir ton nom au préalable, j'ai bien cru que ce grain de sable nous venait de Vegas-sur-Sarthe... et pi, nan ! Mais l'esprit de la lettre demeure : à partir d'un détail qui affleure, élargi la corolle d'une sourire.
RépondreSupprimerSans les grains de sable, la plage n'existerait pas
RépondreSupprimerdu grain de sable à l'océan... j'ai eu furtivement l'image curieuse d'un steamer cornu avant d'être détrompé et rassuré par l'hirondelle de mer. Ouf !
RépondreSupprimerUn seul petit grand de sable..de plus ou de moins et le monde est autre! Aussi simple que deux et deux font voir un rouge-gorge dans la haie
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