au clocher miteux de Saint-Pierre
Comment suis-je arrivé ici ?
Tu le sais ? Je m’disais, aussi…
Fouillant mon ventre à la truelle
j’allais de venelle en ruelle
Je fais halte sur un gazon
fier de sa bourgeoise maison
Mes parois seraient mieux chauffées
si je tirais quelques bouffées
Pas de cigarette ! Merci
mais de cette âme que voici
À son poitrail de rouge-gorge
inscrit, le rêve qui me forge
Je m’embarque sur son Steamer
pris du besoin de voir la mer
Un poitrail comme une fenêtre ouverte (Hugo nous pardonne) et la belle envie d'un Tiniak inspiré !
RépondreSupprimerVictor ? Il dort, alors... ;)
SupprimerAlors, allons voir la mer.
RépondreSupprimerEt de là, ayons l'échappée belle !
SupprimerIl est 19 h 30, là maintenant.
RépondreSupprimerJe vais contempler la lune. Et chercher sa paupière.
Tiens, prends aussi ce phare, tant qu' t'y es :))
SupprimerUn peu de poésie à embarquer si tu n'as pas le mal de mer apres une nuit agitée.
RépondreSupprimerSûr que c'est plus propice en nocturne ;)
SupprimerSe laisser embarquer par le besoin irrépressible de voir la mer, il en restera toujours un parfum de poésie.
RépondreSupprimerLa lune...sur le clocher jauni, comme un point sur un i
RépondreSupprimerMais tout ce qu' on peut lui faire, à la lune!!!