dimanche 10 janvier 2016

Tiniak - Patafatras

Du jour pend le fanal en berne
Enfin regagnée ma caverne
et le poing tenant son fermoir
j'hésite au milieu du couloir
- sachant tout ce qui m'y concerne...
à ouvrir les pans de l'armoire

Puis, vient l'instant où tout bascule

La question ne se pose pas
(de chercher comme on en est là)
les portes s'ouvrent devant moi
comme autrefois sur pharaon la mer antique
referma les parois de ses foudres bibliques

Une orgie m'assaille soudain

Poucet me tombe dans les bras
les pieds pris dans un manteau lourd
de chèvre afghane au triste et marital amour

Patafatras !

Mes yeux ! Mon sang ! Mes sens !
Dites-moi quelle est cette danse !

Un vieux loup a bien mal au ventre
Une fille embrase un chasseur
Nul ne sait plus qu'elle était l'heure
On s'en raconte, et puis, on rentre

Dans sa verve, une logorhée
cherche un meilleur et vieux papier

Oh, râcle !
Il est délirant, le spectacle

Et quoi, encore ?
Ah, vouiche... un parfum d'hellébore
chargé de ces facilités
où l'esprit aime à célébrer
de lui-même
un caverneux z'et amoureux "je t'aime"

Bon ! Et puis quoi ?
De nouveau, ce festin de roi
qui va ramasser les poubelles ?

Un mariage sans regret ?
Un mot de trop sur le trottoir ?
Un nœud oublié au mouchoir ?
Une bravade sans effet ?

Oh, catalogue !
Attends z'un peu que je t'appelle "frog" !

Et ça déverse, et du méga !
des mémoires sur maroquin
des gloires de "patin-couffin"
comme un atavique magma

A moi, toutes les Armadas !

Trafalgar est un rastaquouère !
un portail pour l'inimitié
des probes nationalités
(jamais si proches de s'aimer !)
à s'en échauffer la chaumière
avec des parades moins fières que vulgaires

Dis...

Ô gouffre ! Ô béance incongrue !
Chaussettes seraient bienvenues !!

Il pleut des cintres
Il neige des idées folâtres
Quelqu'une en rebouche les plâtres
en éventant le nom du peintre

Et ça coule comme un sang frais
entre les portes, bouche bée

Oh, Triste Song
Dingue dong !
couine un peu, ça geint, ça pleure
ça se rassure "et puis voici que sonne l'heure"

Où se prendre une porte ouverte (ou bleue)

7 commentaires:

  1. Je sens comme une ouverture... des plus poétiques !

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    1. Ouverture, pour sûr, il ne s'agit (pour l'instant, du moins) que du premier tiers de mon poLème. :p

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  2. Poétique et tout autant symbolique.
    " Du jour pend le fanal en berne " : belle ouverture de texte pour ouvrir l'armoire !

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  3. Troublante est parfois la bascule des portes !

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  4. Un texte au contenu étrange, onirique.... Mais il est certain que les rêves ouvrent aussi leurs portent et laissent tomber en patafatras....

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  5. Bah ?! L'est pas complet, ce texte...
    Voyons voir...

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