À Lampedusa,
Moi seul me la coule
Douce à Ibiza.
Tout le monde se masse
Aux frontières,
Moi seul me fais masser
Les yeux fermés.
Tout le monde se détruit
À l'explosif,
Moi seul me détruis
Au Bloody Mary.
Tout le monde s'écroule
Victime de l'orgueil
De ses puissants,
Moi seul m'écroule
Sur le bidet
De la salle de bains.
Tout le monde se relève
Car il le faut.
Moi seul, je me lève.
Où suis-je ?
Tout le monde espère
Et croit encore
À une vie meilleure.
Moi seul, je crie
Mon désespoir.
La dichotomie entre deux mondes... entre deux réalités ( bien réelles ) sur une même planète.
RépondreSupprimerAvoir à vivre l'horreur à fond, et pouvoir la fuir sans conséquences dans les méandres d'un bonheur factice disponible et permissif... Bravo ! triste mais bravo tout de même pour avoir osé l'écrire !
Terrible d'actualité et d'impuissance. Un cri comme une bouteille à la mer...
RépondreSupprimerA force de nager à contre-courant, on se retrouve bien seul...
RépondreSupprimerl'individualisme, tentative désespérée de beaucoup d'occidentaux pour fuir la noirceur du monde, en plonge plus d'un dans le désespoir de la solitude, et de l'inutilité d'une vie vide de sens...
RépondreSupprimerc'est malheureusement très bien vu, Gino :(
et très bien écrit, toujours pour notre plaisir :)
Une triste vérité....
RépondreSupprimerTout le monde a dit les mots justes...(euh... les Impromptus, bien sûr)
Moi seule ne parviens à ajouter un mot de plus
Merci tout le monde. Et les autres aussi :)
RépondreSupprimerLe monde est fou ... suite sans fin ... Bon, perso j'ai bien une idée de la fin et elle n'est pas si folle que ça !!! ;-)
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