Moi seul laisse ouverte la fenêtre sur la vie.
Tout le monde écoute et personne n'entend.
Moi seul sais qu'il y a des oiseaux.
Tout le monde s'oublie à l'objet de lumière,
assourdis tous aux tampons du mépris.
Moi seul dirait-on suis conscient d'exister.
Moi seul dirait-on suis conscient d'exister.
Tout le monde s'abreuve au passé au futur ;
Moi seul ai conscience d'un moment
présent.
Tout le monde est en ce monde qui n'est pas le
monde ;
Moi seul en ce jour réside ici.
Tout le monde le porte fébrile à la main.
Moi seul le laisse inerte au fond du
tiroir.
J'aime ta fenêtre ouverte et ta conscience du moment présent...
RépondreSupprimerMerci ABC, il est encore possible de vivre ainsi...mais il semble parfois qu'on soit le seul.
SupprimerInspiré par mes fréquentes incursions toulousaines par tram & métro, où l'absence de communication est de règle, alors que la peur et le mépris de l'autre se lit sur les visages.
« Tout le monde s'oublie à l'objet de lumière,
RépondreSupprimerassourdis tous aux tampons du mépris. » - Ouf ! - respect !
Merci ZOZ, un état d'isolation, d'incommunication par la sur-communication fictive qui ne semble pas près de changer pour la majorité.
SupprimerÊtre ici et maintenant, et le savoir. Bien vu et bien dit !!
RépondreSupprimerOn peut le faire - sans le smartphone donc...
Supprimervivre dans l'instant, en conscience, ouvert à soi et aux autres : belle sagesse de vie !
RépondreSupprimerEn fixant l'attention sur autre chose que l'objet de communication connecté qui nous déconnecte de la vie...
SupprimerLa vie au quotidien, ses paradoxes, ses contradictions, ses incohérences...en rupture avec sa propre vie au quotidien.
RépondreSupprimerBasculer entre soi et les autres, entre soi et le monde...
Exactement, trouver le meilleur équilibre possible.
Supprimer