La réponse de la
bergère
*
Un étrange parfum
flottait dans les couloirs
Je l’avais repéré du
fond de ce tripot
Où je bossais le soir
pour payer mon écot
En servant aux clients
leur petit café noir
Il me fallait pour ça
tourner la manivelle
D’un vieux moulin au
mécanisme réfractaire
Ah j’aurais préféré
jouer du limonaire
Que de suer à m’en
faire péter la rondelle
Qu’il avait l'air mignon
en tendant sa timbale
Je sentis le désir
m’allumer comme un feu
Et son regard me mit le
corps au bord des yeux
Il m’a aidé à dégripper
la manivelle
Il sentait le benjoin,
le musc, la citronnelle
On était beaux et fous,
on avait la fringale !
"A m'en faire péter la rondelle". Cette expression au milieu de tes vers m'a quelque peu destabilisé. Chez Google, les définitions tirent du côté des films x, si je puis dire. Du coup, je n'ai plus lu avec le même regard. Était-ce voulu comme un coup de pied à la bienséance ou bien, cette rime en elle qui te faisait défaut ? Ton sonnet m'a gentiment sonné... :)
RépondreSupprimerRègle numéro 1: ne jamais aller sur google pour expliquer la poésie...
SupprimerBien sûr que c'était voulu, pour couper les cheveux en quatre et les nouilles au sécateur...
Je reconnais que l'expression a quelque chose d'un peu..décoiffant, mais j'avais envie de décoiffer...
je suis pardonnée ? ;-)
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Quelle femme splendide tu fais! tu es pardonnée, et j'en témoigne.^^
SupprimerLa poésie a bon bas du dos... ;)
SupprimerHé hé ! très bon, Pascal ! ;-)
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Bizak, tu n'es pas objectif, j'en témoigne ! :-)))
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Je t'ai reconnue, bergère malicieuse et ta réponse est aussi poétique que coquine!
RépondreSupprimerje n'ai pas résisté, c'était trop tentant...
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Ouhlàlà! comme c'est chaud là dedans, une vraie fournaise! mais il y'a de quoi: beau et fou et avoir la fringale!^^
RépondreSupprimerMais comment j'ai raté ce com, Bizak ?
SupprimerJ'avais abusé d'un philtre ou quoi ? ;-)
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Du coup, ai-je le droit d'avoir le libellé "celestine" sous mon texte ?
RépondreSupprimerOu suis-je châtiée pour ma témérité ? ;-)
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Voilà qui est fait :)
SupprimerMerci cher ami
SupprimerGros bec
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Belle rencontre de fond de couloir, où les senteurs du café noir se mêlent aux parfums plus violents du désir, j'aime !
RépondreSupprimerAh merci Jean Claude, j'avoue que le premier commentaire m'a inquiétée, je me suis demandé si je n'avais pas dépassé les balises... ;-)
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Jolie réponse de la bergère au berger !
RépondreSupprimerC'est joliment émoustillant.
Et je sais que venant de toi, ce n'est pas un petit compliment !
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J'ai lu le berger, je lis la bergère, et je n'ai aucun mal à comprendre ce "corps au bord des yeux" et la fringale...
RépondreSupprimerTu as senti, toi aussi, ces petits picotements ? ;-)
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ah la coquine Célestine ... tu avais pris la place de la "servante" habituelle, juste pour séduire (et être séduite) par le beau client aux parfums envoûtants. Tu es habile et volontaire pour toutes les expériences, finalement :o))
RépondreSupprimertrès jolie réponse à l'ami Vegas
J'aime surtout jouer avec les mots...et les défis d'écriture, ce sont des défis non-violents qui ne se règlent pas au pistolet à l'aube au champ des corbeaux...
SupprimerBises étoilées
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Que voilà un poème érotique joliment tourné. Bravo Célestine !
RépondreSupprimerMerci Marité !
Supprimerl'érotisme n'est pas un genre facile, c'est vrai...
Bises¸¸.•*¨*• ☆
Une lecture qui commence sur un rythme pesant et fastidieux et qui, oh ! bonheur, se termine en virevoltant, tous sens en émois! Bravo!
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