Mon enfance s'est passée entre un père libre penseur et une mère très superstitieuse.
Alors les croyances irrationnelles de ma mère rythmaient notre vie quotidienne. Il y avait toujours matière à ne pas faire telle ou telle chose.
" Jamais treize à table", " pas d'oeillets sur la table du repas", " on n'étrenne pas un vendredi", "araignée du matin chagrin, araignée du soir espoir....
Ces superstitions venaient sans doute du fond des âges et s'expliquaient peut-être par le lieu d'origine de sa famille : le Berry, connu pour être un pays de sorcières...
Dans la tête de ma mère, la superstition se teintait de religiosité parfois. Ainsi, lorsqu'elle perdait un objet, elle appelait Saint-Antoine à la rescousse. Si elle retrouvait l'objet perdu, elle se précipitait à l'église pour lui allumer un cierge.
Bien sûr, lorsque j'atteignis un certain âge, vers l'adolescence, tout cela me faisait sourire et parfois un peu honte devant les amis.
Cependant, malgré moi, je poursuis un peu la tradition. Je n'aime pas voir une araignée le matin (je n'aime pas en voir du tout, mais c'est pire le matin), et je ne porte jamais quelque chose de neuf un vendredi.
Et depuis quelques années, j'ai un gri gri : Lors d' une promenade avec une amie, celle-ci avisant une petite pièce jaune dans la rue me dit :
" il faut la ramasser, c'est signe de chance".
Et depuis, je ramasse les petites pièces( toutes petites ou grosses), je les glisse dans la poche, et parfois je les effleure dans l'espoir que la chance me sourira...
Alors les croyances irrationnelles de ma mère rythmaient notre vie quotidienne. Il y avait toujours matière à ne pas faire telle ou telle chose.
" Jamais treize à table", " pas d'oeillets sur la table du repas", " on n'étrenne pas un vendredi", "araignée du matin chagrin, araignée du soir espoir....
Ces superstitions venaient sans doute du fond des âges et s'expliquaient peut-être par le lieu d'origine de sa famille : le Berry, connu pour être un pays de sorcières...
Dans la tête de ma mère, la superstition se teintait de religiosité parfois. Ainsi, lorsqu'elle perdait un objet, elle appelait Saint-Antoine à la rescousse. Si elle retrouvait l'objet perdu, elle se précipitait à l'église pour lui allumer un cierge.
Bien sûr, lorsque j'atteignis un certain âge, vers l'adolescence, tout cela me faisait sourire et parfois un peu honte devant les amis.
Cependant, malgré moi, je poursuis un peu la tradition. Je n'aime pas voir une araignée le matin (je n'aime pas en voir du tout, mais c'est pire le matin), et je ne porte jamais quelque chose de neuf un vendredi.
Et depuis quelques années, j'ai un gri gri : Lors d' une promenade avec une amie, celle-ci avisant une petite pièce jaune dans la rue me dit :
" il faut la ramasser, c'est signe de chance".
Et depuis, je ramasse les petites pièces( toutes petites ou grosses), je les glisse dans la poche, et parfois je les effleure dans l'espoir que la chance me sourira...
Mieux vaut une pièce dans sa poche qu'un trou (proverbe écossais)
RépondreSupprimerMais attention, jamais treize pièces dans sa poche un vendredi treize.
RépondreSupprimerun jour tu tomberas peut-être sur une grosse coupure :)
RépondreSupprimerlibre pensée et superstition, voilà une union quasi diabolique
RépondreSupprimerje découvre qu'il ne fallait pas porter quelque chose de neuf le vendredi ... quant aux araignées, elle ne m'ont jamais dérangé ni soir, ni matin
Si je peux me permettre : c'est Bernadette qui va être contente ! Pas Soubirou hein, l'autre, celle au sac.
RépondreSupprimerLes superstitions ont la vie dure et même si on s'en défend, on se méfie toujours un peu. Comme pour la religion.
J'adore ton récit où tu nous prends pour les confidents d'un "lourd secret familial"!
SupprimerMais la conclusion est très simple: libre penseur ou superstition, petite pièce ou grosse pièce, tu nous offres une belle page!
Oups... ma réponse s'adresse au texte de Gene, bien sûr...
RépondreSupprimer