Je
l’emporte, il m’embarque
nous
voguons de concert
en
traînant dans les parcs
sous
les portes cochères
replètes
Partout,
à l’horizon
la
même fête, alors
s’arrange
des crayons
pour
affiner son port
de tête
Dérangées,
les nuées
ça
moutonne ! ça vrille !
Leur
menace avortée
implore
un stylo bille
- en stylet ?
Mais
je grave à la plume
ceints
d’une moleskine
les
feuillets qui m’enfument
autant
que je les signe
au carnet
Mon
gris-gris à dorer
je suis toujours subjugué par ta poLétique (ici, surnaturelle) et cet humour qui n'appartiennent qu'à toi :o)
RépondreSupprimerj'aime tout particulièrement la deuxième strophe !
Ton habile et dominical gris-gris a encore frappé !!
RépondreSupprimerQuelle belle envolée!
RépondreSupprimerMots enfumés de fumées où les vents désenfument de fumantes clartés !
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