Tu
prends les rayons du soleil
Comme
de grands rayons de miel
Dans
la ruche de tes pensées
Tu
voles l’éclat de la lune
Pour
l’accrocher à mes cheveux
Tu
voles l’or de mille étoiles
Pour
m’en faire de longs colliers
Et
les flammes des écureuils
Dans
les arbres du crépuscule
Pour
m’envoler de branche en fleurs
Tu
voles la foudre des plaines
Pour
illuminer mes collines
Et
des étincelles de pluie
Pour
qu’elles coulent sur mes joues
Les
soirs d’orage
Tu
m’as mis le feu à la poudre
D’escampette
avec tes mots
Avec
tes mots
Et
depuis, mon cœur luit
Comme
un réverbère
Dans
la nuit.
et oui, les poètes font feu de tout bois et puisent dans la nature toutes ses merveilles pour nous concocter l'élixir qui nous enivre...
RépondreSupprimerCe poète-là manie la lumière comme une baguette magique...
SupprimerC'est bien agréable de voyager dans le cosmos avec de simples mots...
Bises Tisseuse
¸¸.•*¨*• ☆
Ah! quel est ce poète qui manie la lumière si ce n'est Apollon, le dieu de la lumière. Peut être Paul Valérie qui joue beaucoup avec la lumière.
SupprimerC'est un poète qui a le feu dans le regard...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'aime beaucoup cette déclinaison poétique entre Amour et Nature.
RépondreSupprimerÇa fait très amour badin du XVII°, dit comme ça.
Supprimermerci pascal !
¸¸.•*¨*• ☆
Mais l'Amour est Frivole, chère Célestine... ;)
SupprimerSi fait, cher Pascal !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un jeu avec les mots poétique et savoureux.
RépondreSupprimerMerci Lira. Jouer avec les mots est un vrai plaisir en si bonne compagnie...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Les poètes puisent leurs plus beaux mots de leurs muses enchantées.
RépondreSupprimerQuand leur cœur déborde de lumière, aucune nuit, aussi sombre soit-elle ne peut déteindre leur âme envoûtée.
J’aime ton poème ailé et si panégyrique,la Muse, il rutile de mots fleuris comme les vagues de l’océan qui culminent vers le ciel pour sourire aux étoiles.
Que j'adore tes vers, comme:
"Et les flammes des écureuils
Dans les arbres du crépuscule
Pour m’envoler de branche en fleurs... Que c'est beau!!!
Bisous veloutés
En relisant ton poème, mais qu'il est beau! Ah! tisseuse de mots aux fils d'or.
RépondreSupprimerTu imagines: "un coeur qui luit comme un réverbère, dans la nuit"!
Tu es un fan, mon cher Bizak...
Supprimermais ton enthousiasme fait du bien !
¸¸.•*¨*• ☆
Quelque chose me dit que ces impromptus se laissent à désirer, ils allongent le temps à faire perdre patience même aux poètes.
SupprimerMais non vois-tu, les commentaires arrivent.
SupprimerIl y a une modération qui s'accorde mal avec la fougue !
Bises patientes
¸¸.•*¨*• ☆
Je suis certaine que ton coeur luit, chère Célestine, pour nous offrir ces envolées où fleurs et lune entremêlent leurs rayons d'or.
RépondreSupprimerAh Lorraine, le feu coule en moi comme la lave du volcan...tu sais bien...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Superbe réussite, j'ai lu 3 fois, j'ai pas d'autres mots.
RépondreSupprimerMerci, alors, trois fois merci.
SupprimerKiss
¸¸.•*¨*• ☆
"Un étrange parfum... ;)" de poudre mouillée émane de tes vers, Célestine. Douceur amère...
RépondreSupprimerPoudre mouillee c'est très beau...
SupprimerC'est vrai que je l'ai écrit empreinte d'une certaine tristesse. J'ai des hauts et des bas, mais est-ce étonnant, quand on est hypersensible comme moi, comme toi aussi je pense, comme tous les poètes qui écrivent le monde comme on suit une joue du bout des son doigt...?
¸¸.•*¨*• ☆
un voyage sur les ailes de la poésie dans les étoiles et dans l'univers, avec des mots simples que tu flamboies de ton imaginaire et de ton talent !
RépondreSupprimerVenant de toi, je suis touchée par ces mots...
Supprimertout simplement...
¸¸.•*¨*• ☆
Ah ! mais c'est que c'est un beau voleur ça ! On aimerait bien ce genre de voleur au pied de notre vie... Un bel imaginaire très bien écrit. - j'ai bien aimé : « avec tes mots avec tes mots ».
RépondreSupprimerMerci Zoz
SupprimerOui, c'est un beau voleur de mots, mon poète...
¸¸.•*¨*• ☆