Rêveur parmi les étoiles, il aime,
entouré de la nature, écouter ce que l’on voit, regarder ce que l’on entend,
remplir sa fonction de poète voyant pour “arriver à l’inconnu”.
Téméraire face à sa mère, la
“Mother”, il fuit de Charleville-Mézières, poches vides, l’âme plus légère.
Heureux, seul dans ses voyages, ses
fugues, il est “heureux comme avec une femme”, depuis sa première
envolée à 16 ans, jusqu’à la fin de sa vie de bohème.
Unique dans son écriture, il joue,
transforme, et se rit des rimes d’un sonnet aux allures trop conventionnelles.
Rayonnant, cet être à part a marqué
les esprits de ceux qu’il a croisés et qui, comme Mallarmé, aimait à l’appeler
“Le passant considérable”.
Révolté contre la bourgeoisie,
l’argent et l’apparence, il s’indigne grâce à sa plume d’une vie qu’il refuse.
Insolent face au monde qui le
rejette, mais que lui-même n’accepte pas, car “on n’est pas sérieux quand on
a dix-sept ans”.
Maudit par lui-même, victime de sa
différence et de son anticonformisme, il devient son pire ennemi, déçu de ne
pas réussir à exprimer l’inexprimable.
Blessé dans sa propre vie par la
pauvreté et la misère, il finit seul avec pour unique présence sa maladie.
Adolescent irrévérencieux, ses vers
remplis de dérision se moquent des sujets qui dérangent, de la religion et de
la guerre.
Univers aux multiples facettes, il
écrit à la fois des odes à la nature et à l’amour mais aussi ses oppositions
face à une société qu’il dénonce.
Démon qui abrite une part sombre, cet
éternel écorché vif aura finalement “Assez vu”, “Assez eu” et “Assez
connu”.
"on n'est pas sérieux quand on a 17 ans" ou ne l'est-on que trop ?
RépondreSupprimeren tout cas on est capable d'écrire une poésie qui nous embarque dans des "bateaux ivres" de passage....
tout simplement, bravo :)
Magnifique éloge en acrostiche; je le relis encore.
RépondreSupprimerMoi, dont un des fils s'appelle Arthur, pourrais-je assez te dire combien je suis touchée par tes vers ?
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bel hommage au "passant considérable".
RépondreSupprimerje suis totalement séduit par cet acrostiche et par le portrait de Rimbaud que tu nous offres. C'est vraiment lui avec ses rêves et ses tensions, ses folies et ses révoltes et ce talent inimaginable et sublime.
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