(toile de Joëlle Chen)
Je traverserais encore et encore
Marchant sur les braises
Du feu qui me dévore
Je chercherais l’ascèse
Afin d’arpenter les voies célestes
Des légendes immémoriales
Je m’élèverais sur le fil
Du rasoir
Jusqu’à ce que tu ils
Me laissent entrevoir
L’impérieux cœur
De l’insondable
Dans un élan de ferveur
Je deviendrais alors
Ce flamboiement rouge et or
Inexprimable
Autrement que par ces jetées
Au couteau
Relief de ma matière
Comme travaillée
Toute entière
A la chaux
Du feu qui me dévore
Je chercherais l’ascèse
Afin d’arpenter les voies célestes
Des légendes immémoriales
Je m’élèverais sur le fil
Du rasoir
Jusqu’à ce que tu ils
Me laissent entrevoir
L’impérieux cœur
De l’insondable
Dans un élan de ferveur
Je deviendrais alors
Ce flamboiement rouge et or
Inexprimable
Autrement que par ces jetées
Au couteau
Relief de ma matière
Comme travaillée
Toute entière
A la chaux
Tu as décrit là le poète incendiée par lui-même, dévoré d'impulsions, de sensations, écartelé entre ses démons et ses espérances. La toile qui l'illustre ajoute encore à ce portrait d'un génie, qui sait?
RépondreSupprimerTu pourrais avoir peint ce tableau tant tes mots y ressemblent; c'est de la pure inspiration de poète.
RépondreSupprimerAucun doute, tes mots sont brûlants !
RépondreSupprimerbelle déclinaison du thème !
¸¸.•*¨*• ☆
Très beau choix de tableau pour illustrer le tourment rimbaldien que tu écris avec sensibilité et violence, comme le "poète qui aurait volé le feu".
RépondreSupprimerUn bel élan poétique ici Tisseuse ! Un feu violent auquel tu te donnes.
RépondreSupprimerLe poète qui devient la flamme qui le nourrit ! Splendide !
RépondreSupprimerjérôme.
Impérieux cœur de l'insondable... ta poésie me touche, superbe !
RépondreSupprimerle peintre et le poète, l'imaginaire et la folie, le ciel et le feu ... superbe !!
RépondreSupprimeret tu es toi-même un flamboiement rouge et or :o)
merci à tous d'avoir accepté de flamber avec moi, poétiquement parlant bien entendu :)
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