Voyageur
égaré en lisière des mots,
Ombre
de l'autre nuit oubliée des couleurs,
La
parole visqueuse de pauvreté sans feu
Enfouit
ton alphabet dans de vaines vertus.
Un
jour de cécité est cruelle douceur,
Ronge
l'âme inconnue et jette la pensée
Dans
le gouffre hideux où se noient les idées.
Entre
dans l'incréé des bâtisses murées,
Force
les horizons de crépuscules borgnes,
Empourpre
les voyelles aux lèvres des voyants
Un
feu de brève nuit veille déjà ses cendres.
Joli acrostiche, Lira !
RépondreSupprimerDes thèmes très baudelairiens dans ce poème ...
¸¸.•*¨*• ☆
j'aime beaucoup et tout particulièrement les 4 derniers vers
RépondreSupprimertoujours contente de te lire ici Lira :)
Oui un acrostiche impressionnant ! Bravo Lira ! - « empourpre les voyelles aux lèvres des voyants » - impressionnant !
RépondreSupprimerTout l'art de l'acrostiche pour traduire le feu du poète! Bravo!
RépondreSupprimerTout à fait excellent - et plus qu'à mon goût, j'y vois du Paul Valéry, mon poète préféré en ce moment.
RépondreSupprimerEn acrostiche de plus, bravo.
merveilleux acrostiche et les trois derniers vers m'ont emporté vers l'ailleurs
RépondreSupprimeret heureux de te relire chez nous, Lira !
Merci à vous de votre lecture et de vos commentaires "flamboyants".
RépondreSupprimer