lundi 30 novembre 2015

Laura Vanel-Coytte - Nos profs

Mes profs

Je voudrais d'abord évoquer, même si je ne me souviens pas de leurs noms, les maîtres(on appelait ainsi les instituteurs et institutrices) qui m'ont accompagné dans mon apprentissage de la lecture puis dans la découverte de la bibliothèque(on ne l'appelait pas encore BDI : là où j'ai commencé ma carrière de documentaliste avant les CDI d'aujourd'hui) de l'école primaire que je fréquentais . Je n'imagine pas ma vie sans lire d'où la reconnaissance sans bornes que je voue à ces maîtres.
Je me souviens aussi avec un brin de rancune de celui ou celle qui m'a infligé une punition dont j'ai écopé à la place d'une autre en maternelle. Ma première injustice ; Il y a aussi une convocation dans le bureau du directeur pour une remontrance que près de quarante plus tard, je n'ai toujours pas compris,
Au titre du strict apprentissage, je me souviens du curé qui fut un de mes profs de latin... à l'ancienne : les dernières années de version et de thème ont été laborieuses parce que je le reconnais, j'en avais plus qu'assez du lycée, moi qui avait été longtemps la plus sage et appliquée des élèves . Dans la même lignée, la philosophie enseignée par une religieuse, m'est passé complètement au-dessus de la tête.
J'en veux encore aux profs de l'époque où je suis passée au tribunal du harcèlement moral de mes camarades.
A peu près à la même époque, j'ai une pensée émue pour ma professeur d'histoire-géographie de lycée qui a convoqué ma mère (pour le premier et dernier rendez- vous parents-professeur de ma scolarité : je paraissais tellement au-dessus des problèmes) pour lui dire que j'étais en difficulté scolaire et morale .
Ma troisième vague d'études (littéraires après l'économie et le droit) s'est fait en travaillant et par correspondance : les contacts avec les profs se limitaient quasiment aux oraux mais un professeur agrégé en DEA a tenté de me dégoûter de ces études alors que pendant ma licence, une professeur(avec laquelle je suis toujours en contact) m'a tendu la main.

2 commentaires:

  1. Pas facile de faire son chemin et les petites injustices marquent autant un jeune esprit que les plus grosses catastrophes... assurément tu t'en es très bien sortie, Laura !

    RépondreSupprimer
  2. L'Arpenteur d'étoiles1 décembre 2015 à 06:03

    des injustices et des incompréhensions qui marquent à jamais le parcours scolaire ; et pour peu que la jeune personnalité s'affirme, les choses sont encore plus compliquées ...

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont précieux. Nous chercherons toujours à favoriser ces échanges et leur bienveillance.

Si vous n'avez pas de site personnel, ni de compte Blogger, vous pouvez tout à fait commenter en cochant l'option "Nom/URL".
Il vous faut pour cela écrire votre pseudo dans "Nom", cliquer sur "Continuer", saisir votre commentaire, puis cliquer sur "Publier".