J’attendais avec délice le nouveau thème des Impromptus littéraires.
Comment ? vous ne connaissez pas… Alors il faut que je vous en parle. Il s’agit
de quelques énergumènes qui dirigent un site d’écriture. Les thèmes choisis sont plutôt bien léchés et sortent de sentiers
battus.
Donc, lundi matin, en sirotant mon café expresso, comment vous dites ? pas bon pour
la planète. Je m’en contrefiche j’aime bien mon café et aussi George mais il n'est pas vendu avec. Je disais donc, que je
sirotais mon breuvage tout en jetant un œil à mes courriels… Le thème était tombé :
Nos Profs.
Alors là, je dis non, tout mais pas celui-lui là ! Je ne sais pas
qui a concocté le sujet mais si j’arrive à attraper le responsable !
A peine sortie des études, je me suis retrouvée dans des classes, pour essayer d'instruire les chères têtes blondes d’un
tas de choses dont ils n’ont rien à faire.
Puis après mes années de bons et loyaux services, Voilà que Monsieur l’Impromptu m’y
renvoie pour que je vous raconte comment
certains profs sont restés gravés dans ma mémoire.
Vous parlerai-je donc d’une fille, un peu dégingandée, 17 ans, dans une
blouse blanche, normal, elle est en classe paramédicale, entrée sur concours,
mazette, qui par malheur est affublée d’un patronyme classique qui se situe
pile poil à la césure de l’ordre alphabétique. Donc toute désignée pour faire… Tout ça parce Mamie Poussin, éminent professeur d'Histoire-Géo, elle était
toujours vêtue d’un pull jaune et comme nous avions cours avec elle le
mardi après midi, cela devait être le mardi devait être le jour du jaune, avait décidé de nous « faire la démonstration de la terre
qui tourne autour du soleil ». Vous avez deviné tout de suite que je me
suis retrouvée plantée au milieu de la classe, juchée sur une chaise à faire « le
soleil » pendant une demi-heure. Imaginez la tête des copines, oui c’était
un lycée de jeunes filles uniquement, le chic de Lyon. Certaines n’étaient pas
plus vernies ; votre nom commençait par L vous étiez la lune, un autre par E voilà
une étoile etc. Les autres coincées contre les murs bouches bées attendaient, que
mamie Poussin ait fini de raconter, avec
sa voix aux accents inimitables de Georges Marchais, son baratin planétaire. Aurai-je dû rire…. Pas
certain, elle ne plaisantait pas la Poussinette.
Un de mes copines, s’était fait volé par notre chère prof, sous
prétexte qu’elle jouait avec, le superbe caniche en laine qu’elle avait
réalisé, au cours précédent en activités manuelles. C’est vous dire le scandale !
Et vous voudriez chers Impromptus, que je vous raconte encore des
anecdotes de ce genre…
Oh oui! Oh oui!
RépondreSupprimerj'adore ! bon, tu sais à cause de qui le thème ...
RépondreSupprimern'étais-tu pas à La Trinité, rue de Sèze, par hasard ??
Eppur si muove !
RépondreSupprimerOui, oui aussi, c'est très drôle et plein d'humour... Les profs ! Non seulement ils font l'objet de films... Mais on pourrait en faire un livre (surtout quand on devient prof à son tour !)
RépondreSupprimeroui, je me demande bien qui a eu cette idée folle :o))))
RépondreSupprimerC'est délicieusement mignon.
RépondreSupprimerNous compatissons, et comprenons !
RépondreSupprimerMazette, jouer le soleil n'est pas un mince rôle...des dispositions sans doute...