Toujours dans ma tête.
Cette année là je marchais seul sur de petits chemins andins du Pérou,mes godasses de trekking de bonne qualité me donnaient des ailes et mon sac à dos contenait toutes les victuailles,les pulls,les pantalons en peau de mammouth (?), les slibards de laine italienne presque propres au début et les jeunes feuilles de coca nécessaires à cette tribulation salvatrice. Seules les nombreuses piles que j'avais emporter pour mon walkman me paraissaient incongrues mais...écouter « wayting for the sun » chanté par Jim Morrison (la seule k7 que je possédais,en fait) les matins de soleil levant autour d'un feu en buvant un chocolat chaud dont j'avais acheté les fèves au marché de Cuzco et que j'avais pilé moi-même, valait son pesant d'or.
Un jour j'avais trop mâché la coca et je m'allongeais sur le dos en déclamant un slam de Grand corps malade...mais c'était un hallucination prémonitoire,parce que j'avais une vision du futur de dans 30 ans...rien de grave ! 8:)
Vers les trois mille deux cent mètres, j'me souviens que c'était un jeudi vers 15h12, je rencontrais une jeune femme un peu grassouillette accompagnée d'un chat qu'elle avait prénommé Atahualpa Yupanqui (le grand méritant) et c'était le seul chat du monde qui jouait de la guitare (il fit quelques tournées mondiales et eut beaucoup de succès).
Elle me dit qu'elle était Quechua,que dans la tradition de son village les jeunes filles doivent aller faire un tour à la ville et revenir après quelques années.Je lui demandais si cela ne la dérangeait pas que je parte en ville avec elle. Elle fut « de acuerdo » et y avait le chat qui jouait de la guitare et un condor passa et nous fûmes rejoins par deux américains qui se prénommaient Simon et Garfunkel.
En fait on s'aima comme des dingues avec Mercedes et puis nous arrivâmes à Saint Etienne, où nous rencontrâmes Bernard Lavilliers et nous partîmes vers la Jamaïque avec du reggae dans nos têtes enfumés et...nous retournâmes en Amérique du sud, au Sertão du Brésil et puis...
Maintenant ?
Nous vieillissons tranquillement dans ce village sympa qui s'appel La cancion de la Jubentud...à trois mille deux cent mètres et quelques au Pérou. Voila. ;o)
C'est drôle, ma tante aussi s'appelle Quechua...
RépondreSupprimerAaah...je ne suis contre aucune orientation sexuelle et celle-ci est de ton choix. ;o)
Supprimerça date comme "musiques actuelles" :) mis à part Lavilliers
RépondreSupprimermais la plupart sont encore dans mon paysage sonore, sauf ce vieil Atahualpa Yupanqui que je n'écoute plus...
toute une époque !
I te quiero stouf, eres mi vida y mi futuro, sin nosotros la vida no sería nada! Mercedes.
RépondreSupprimerBiensure que je t'aime Mercedes ...pour la vie aussi,pour tout le temps,t'en fait pas !
RépondreSupprimerJe sais pas si c'est vrai ou pas et du reste, je m'en fous ! C'est une bien chouette histoire et là où se trouvent El Condor pasa et Simon et Garfunkel, je suis... je vous suis... enfin en toute discrétion.
RépondreSupprimerBaaah...là je suis en compagnie de Janis Joplin dans le blues Kosmic et on dira que c'est okay que tu nous suives.Si tu sais chanter (ou pas ;o))...zy va ! Parce que les temps changent, le temp avance ou...t'as de bonnes godasses ou quoi ?
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=Qg0UyCPmksQ&feature=player_detailpage
Atahualpa réveille en effet quelques souvenirs ... anciens ...et le condor est passé tellement souvent au dessus de nous habillés de couvertures colorées et de bonnets tricotés ... cette histoire me plait beaucoup, poétique, tendre, un brin (d'herbe) d'humour ... et en plus mon texte rejoint (un peu) le tien :o))
RépondreSupprimerC'est certain...nous avions la faculté du voyage immobile des cabocas,capangas machos...bien fait pour ma gueule j'aurais pas du v'nir ! C'était un genre de vacances intelligentes de quand c'est qu'on a 20 ans. ;o)
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=jkX_6TAGG2g