C’est
tard le soir, une rue sombre
La pluie
noire dessine les barreaux
D’une
prison …
Des
ombres, des ombres.
Je m’en
vais seule,
Sur des trottoirs mouillés
La
ville me jette à la gueule
Ses
néons crus, aux flaques mêlés.
Il y a
longtemps on se croisait
Insouciants
et volages,
Sous le
soleil du mois de mai,
Comme
deux oiseaux quittant leur cage.
On s’est
aimé à la folie
Avec
passion, avec rage,
On s’est
aimé à la folie
Sans le
souci des ciels d’orage.
Et puis
hier des hommes en noir
Venus
d'ailleurs ou de l'enfer
Ont
surgi armes aux poings
Le temps
s'est suspendu
Pour que
la mort
Tue la
vie.
Ils ont
jeté le voile
Sur
notre histoire
Tout
doucement, baignée de larmes,
J'ai dû
refermer nos valises.
Tu es
désormais un ange
Perdu
dans la nuit grise.
Et me
voilà au bord du fleuve
La pluie
est froide comme un tombeau.
Dessous,
les eaux qui tourbillonnent
Murmurent
ces derniers mots :
Adieu,
mon ange, adieu mon héros,
Adieu
mon amour, adieu ma vie
Le
fanatisme a refermé les pages
De nos
deux vies liées ...
Dommage
Et le
mur et le vertige
Et le
silence et le vide
Dans mon
cœur
Dans mon
âme
Comment ne pas penser
A la
musique de ta voix
A la
lumière de ton regard
Au parfum de ton corps
Aux éclats de ton rire
Qui demeureront
Toujours,
toujours, toujours ...
Le Cri du cœur qui résonne jusqu'à l'âme.
RépondreSupprimerMonsieur l'arpenteur d'étoile...regarde la nuit prochaine,la haut il y'aura une demi-lune bien éclatente.Tu ouvriras ta fenêtre et se sera l'éternité...que sommes nous au dessous de tout cela ?
RépondreSupprimerBelles paroles d'une chanson triste... à mourir
RépondreSupprimermagnifique !
RépondreSupprimerje retiens tout particulièrement :
"Le temps s'est suspendu
Pour que la mort
Tue la vie."
alors, mettons la vie avant la mort, à tout jamais
Touchant, touchée.
RépondreSupprimerÉmouvant et beau à la fois...les chants désespérés sont....
RépondreSupprimerPar moments, j'ai cru lire Modiano, chapeau.
Des mots sur des maux indicibles
RépondreSupprimerExprimer l inexprimable
Très beau et émouvant
Merci à toi l Arpenteur.