Mes profs
Je voudrais d'abord évoquer, même si
je ne me souviens pas de leurs noms, les maîtres(on appelait ainsi
les instituteurs et institutrices) qui m'ont accompagné dans mon
apprentissage de la lecture puis dans la découverte de la
bibliothèque(on ne l'appelait pas encore BDI : là où j'ai
commencé ma carrière de documentaliste avant les CDI d'aujourd'hui)
de l'école primaire que je fréquentais . Je n'imagine pas ma
vie sans lire d'où la reconnaissance sans bornes que je voue à ces
maîtres.
Je me souviens aussi avec un brin de
rancune de celui ou celle qui m'a infligé une punition dont j'ai
écopé à la place d'une autre en maternelle. Ma première
injustice ; Il y a aussi une convocation dans le bureau du
directeur pour une remontrance que près de quarante plus tard, je
n'ai toujours pas compris,
Au titre du strict apprentissage, je me
souviens du curé qui fut un de mes profs de latin... à l'ancienne :
les dernières années de version et de thème ont été laborieuses
parce que je le reconnais, j'en avais plus qu'assez du lycée, moi
qui avait été longtemps la plus sage et appliquée des élèves .
Dans la même lignée, la philosophie enseignée par une religieuse,
m'est passé complètement au-dessus de la tête.
J'en veux encore aux profs de l'époque
où je suis passée au tribunal du harcèlement moral de mes
camarades.
A peu près à la même époque, j'ai
une pensée émue pour ma professeur d'histoire-géographie de lycée
qui a convoqué ma mère (pour le premier et dernier rendez- vous
parents-professeur de ma scolarité : je paraissais tellement
au-dessus des problèmes) pour lui dire que j'étais en difficulté
scolaire et morale .
Ma troisième vague d'études
(littéraires après l'économie et le droit) s'est fait en
travaillant et par correspondance : les contacts avec les profs
se limitaient quasiment aux oraux mais un professeur agrégé en DEA
a tenté de me dégoûter de ces études alors que pendant ma
licence, une professeur(avec laquelle je suis toujours en contact)
m'a tendu la main.
Pas facile de faire son chemin et les petites injustices marquent autant un jeune esprit que les plus grosses catastrophes... assurément tu t'en es très bien sortie, Laura !
RépondreSupprimerdes injustices et des incompréhensions qui marquent à jamais le parcours scolaire ; et pour peu que la jeune personnalité s'affirme, les choses sont encore plus compliquées ...
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