lundi 23 mai 2016

Laura Vanel-Coytte - Le poète est voleur de feu

La lyre de feu de Nerval

C’est sa voix singulière
Qui crée des chimères
Qui crachent des flammes.
C’est un volcan alchimique
Secoué par les séismes
D’une âme ignée complexe.
C’est un Prométhée moderne,
Un Gérard Labrunie poète
Qui vole le feu et le transforme
En or de phrases magiques.
C’est le rond d’un soleil mélancolique
Noir comme les gravures
De Dürer et les photos touchantes
De Nadar ; Nerval et Baudelaire
Paris et l’Allemagne
Jean-Paul Richter et Henri Heine.
La lyre de de Nerval
A exhalé des vers de rêve
Entre Valois humide
Et Orient de lumière
Jusqu’au cauchemar ultime
Du cercle de la corde
Dans la nuit noire et froide
De la rue de la Vieille-Lanterne
De la corde qui vibre
A la corde qui abrège
Une vie trop flamboyante.

8 commentaires:

  1. magnifique hommage à Nerval dont je te sais fervente admiratrice

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  2. Splendide hommage, oui !
    ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Ce poème est dans le recueil "Mes paysages de Nerval et Baudelaire"

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  4. Un hommage flamboyant à un grand poète romantique

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  5. Un très beau texte sur un poète dont on te sens imprégnée. J'aime beaucoup ce résumé phosphorescent.

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  6. Et flamboyant est l'éloge que tu adresses au poète disparu.

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  7. Arpenteur d'étoiles29 mai 2016 à 10:47

    un bel hommage et aussi un très beau portrait de Nerval ... que j'aime :)

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  8. Forcément Nerval, chez toi ;)
    Brillant hommage à la voix singulière, "Jusqu’au cauchemar ultime..."

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