Rat Devil, rat
méchant
Hé
toi, tu me connais déjà !
Je
suis trader et je les ruine
Quand
je leur laisse que leurs dix doigts
Dans
mon parachute plein de tunes
Je
viens leur mettre le pied à l'étrier
M'assurer
qu'ils s'en lavent les mains
Qu'ils
recommencent à s'éclater
La
panse : ce sera pire demain
Hé
toi, tu sais bien qui je suis
Ton
doute c'est mon Jeu de la Vie...
Je
suis le radioélément
Et
je fais fondre la centrale
De
sorte que le prince ment
Sur
le danger des cathédrales
-
Attila du fléau des rats -,
Je
fais enfouir tous les déchets
Parachever
la pollution
Je
viens leur mettre le pied à l'étrier
M'assurer
qu'ils s'en lavent les mains
Qu'ils
recommencent à s’éclater
La
Bombe : ce sera pire demain
Hé
toi, tu sais bien qui je suis
Ton
doute c'est mon Jeu de la Vie...
Je
suis le sang qui les terrasse
J'explose
la droite comme la gauche
Je
suis quand les couteaux se glacent
Puis
quand le prince fausse l'urgence
-
Cavalier de l'Apocalypse -,
Je
leur fais voir bien trop d’éclipses
Je
viens leur mettre le pied à l'étrier
M'assurer
qu'ils s'en lavent les mains
Qu'ils
recommencent à s'éclater
Ceinture !
Ce sera pire demain
Hé
toi, tu sais bien qui je suis. Oh, oui
Ton
doute c'est mon Jeu de la Vie. Oh que si...
Splendide remake des Stones, démoniaque ode au pourfendeur de troubadour, au pourvoyeur du mal absolu.
RépondreSupprimerDes frissons dans tout le corps à cette lecture.
Bravo. J'aime particulièrement le troisième paragraphe, mais tout ton poème est glaçant de vérité, hélas... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
oui, hélas...
Supprimeroh merci
je suis sensible à tes mots
et j'aime bien quand tu aimes
:) Farfallina blu
J'apprécie les Stones, surtout cette période créative déjà ancienne.
RépondreSupprimerMais ignorant les paroles (anglophone modéré, plutôt hispanophone c'est plus utile ici), je peine à rapprocher tes mots du morceau.
Mais l'esprit malfaisant habite profondément tes vers, et je vois aussi bien M Jagger les chanter avec des gestes féroces.
Du style, bravo.
pas besoin de les rapprocher, je te rassure
Supprimermerci pour ces mots-ci
qui me touchent
à te relire poète
:)
J'en suis tout ébaubi (Lapointe) ];-D
RépondreSupprimeresbaldi...
Supprimerj'en suis ravi au lit :)
esbaldi... di di
Supprimerj'en suis ravi vi vi au lit :)
I beg your pardon sir
Splendide et glaçant, ce rat méchant ! J'ai beaucoup aimé.
RépondreSupprimermerci merci Lira pour ce com'
Supprimerqui fait plaisir
vraiment rat pas raté ce The Devil, on en a pas fini
à te lire ici et ailleurs
Ce rat Devil, rat méchant.. est terriblement effrayant car si criant de vérité..
RépondreSupprimermerci pour ce cri de vérité dont tu parles
Supprimerc'est ce que je voulais
même si j'ai un peu édulcoré
la façon de le dire
quand même
mon cri de triste vérité
(cavalier = délit d'initié pour cette consigne), une interprétation saisissante des plus brillantes !
RépondreSupprimeroui pour un cavalier l'étrier c'est
Supprimerle pied
à écrire
merci merci emma pour tes mots
:)
ton texte tellement justement effrayant m'a rappelé des chansons de Lavilliers
RépondreSupprimeroh Tisseuse des mots c'est très gentil
Supprimeret j'aime beaucoup ce chanteur
:)
J'aime bien cet état d'esprit plus noir que la réalité qui l'est déjà. Oui, c'est stone.
RépondreSupprimermerci Pascal
Supprimeret tes commentaires pas facile... un peu stone
aussi, souvent
si tu veux dire que the devil, ou dieu en fait,
à l'état d'esprit
de faire plus que la réalité présente
genre step exceeds the steps
par un pied à l'étrier...
mais plus je te lis au dessus, plus je pense que c'est
cela
sinon tu dirais que la réalité n'est pas aussi noire
qu'un état d'esprit
en mots dits
alors j'aurais pu dire
Je suis le sang sur la terrasse
Et j'explose à droite comme à gauche
Je suis quand les couteaux les glacent
Quand l'état d'urgence se défausse
- Cavalier de l'Apocalypse -,
Je leur fais voir bien trop d’éclipses
Je viens leur mettre le pied à l'étrier
M'assurer qu'ils s'en lavent les mains
Qu'ils recommencent à s'éclater
La ceinture : Ce sera pire demain
mais bien sûr, je ne l'ai pas dit...
Aussi effroyable que la peste de Camus.
RépondreSupprimeroh merci que c'est affreux
Supprimertous ces rats peste, épidémie, incinérations, quarantaine, crimes, souffrances... hou
mais bon c'est la réalité aussi
Espèce de rengaine diabolique. J'ai adoré cette façon de prendre le thème de la semaine et de nous faire trembler ainsi.
RépondreSupprimermerci Tomtom au nom joli
Supprimerj'adore ton commentaire
aussi
:)
Cavalier... de la'apocalypse, c'est bien trouvé ! Une adaptation sympathique... en diable !
RépondreSupprimerdiable, diable mon Dieu...
RépondreSupprimerah merci merci oncle Joe pour ces mots
:)
Mon royaume pour un 'Wild Horses" ;)
RépondreSupprimerha ha oui tiniak no problem
RépondreSupprimerChildhood living is easy to do
The things you wanted I bought them for you
Graceless lady you know who I am
You know I can't let you slide through my hands
Wild horses couldn't drag me away
Wild, wild horses couldn't drag me away
I watched you suffer a dull aching pain
Now you've decided to show me the same
No sweeping exit or offstage lines
Could make me feel bitter or treat you unkind
Wild horses couldn't drag me away
Wild, wild horses couldn't drag me away
I know I've dreamed you a sin and a lie
I have my freedom but I don't have much time
Faith has been broken tears must be cried
Let's do some living after we die
Wild horses couldn't drag me away
Wild, wild horses we'll ride them some day
Wild horses couldn't drag me away
Wild, wild horses we'll ride them some day
:)