Les rues
d'antan
Petits métiers qui bruissent au coin
des souvenirs,
Echappés bien souvent de la
littérature,
Tous les marchands de tout, camelots,
pacotille,
Images d'Epinal, poésie de misère,
Tournez, fantômes, au carrousel
d'éternité
Sur un fond de goualante, ou bien de ça ira.
Moi, je n'ai pas rencontré de montreur
d'ours
Enchaîné sur les trottoirs où danse ma
jeunesse.
Tout au plus un marchand de marrons, ou
encore
Ici ou là une vendeuse de violettes.
Et aujourd'hui, quand je vais chercher
ma baguette,
Régulièrement je croise de nouveaux
métiers :
Sous les porches gris, des commerçants
en capuche
Discrètement échangent de petites
enveloppes
Et sans crieur joyeux pour annoncer les
choses.
Rues de mes souvenirs qu'êtes-vous
devenues ?
Une image d'Épinal, dans les pages des
livres.
Elles ne devaient pas être beaucoup
plus vertueuses
Sans doute, mais plus gaies. Et puis, j'y suis toujours jeune.
Un acrostiche dont la lecture coule de source, magnifiquement. Ton montreur d'ours me fait rêver mais il est toujours là, de nos jours, dans le téléviseur. Il s'appelle Vladimir Poutine et c'est l'homme qui vu l'homme qui a vu l'URSS ;-)
RépondreSupprimerO tempora, o mores
RépondreSupprimerbel acrostiche qui nous questionne
au tempus, oris qui passe et fuit...
la rue change mais elle écope toujours de son flot de misère humaine :(
RépondreSupprimerJ'ai sans doute connu les tout derniers, camelots sur le marché, vitriiiiier, rémouleur, chanteur de rue... Putain je suis donc si jeune ?
RépondreSupprimerAh, les petits métiers de rue dont on garde la nostalgie ! Terminés parce que...beaucoup moins lucratifs que ceux d'aujourd'hui sans nul doute et surtout, beaucoup moins fatigants !
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