Ça m’a/nous a quand même coûté un bras
Ça m’a/nous a quand même coûté un bras notre aventure casablancaise
Mais je n’ai pu que pleurer hier pendant le film « Razzia » qui se passe
Là-bas car même si on voit finalement peu la ville, elle me manque :
Monstrueuse et attachante, son agitation et sa chaleur, la peur et la tendresse
Ça m’a/nous a quand même coûté un bras notre aventure casablancaise
A l’aller : des livres perdus en route, des cris, des pleurs de la colère
Là-bas : notre chatte perdue, la dépression de l’exil, la solitude
Mais une certaine liberté mais l’abandon de mon statut européen de femme
Ça m’a/nous a quand même coûté un bras notre aventure casablancaise
Un investissement de presque sept jours sur sept pour cette usine
Qui se construisait : ton enfant, mon enfant, notre victoire, notre défaite
A l’image de Casablanca : intense richesse clinquante et pauvreté criante
Ça m’a/nous a quand même coûté un bras notre aventure casablancaise
La chute, un rétablissement puis la lente descente aux enfers des demandes
D’aide accordées ou refusées mais toujours payées d’humiliation et reproches
Nos affaires bloquées pendant des mois là-bas, l’attente déçue puis la délivrance
Où lire Laura
lundi 19 mars 2018
Laura Vanel-Coytte - Ça m'a quand même coûté un bras
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Laura Vanel-Coytte
4 commentaires:
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Il paraît chantait l'autre :"que la misère est moins pénible au soleil" C'est un peu comme le choléra la misère, c'est moins pénible quand ce sont les autres qui en sont affligés ! ];-D
RépondreSupprimerje ne vois pas le rapport...
RépondreSupprimerun poème délivrance
RépondreSupprimerdes mots : expulsion couchée sur papier
sur une aventure, une tranche de vie,
qui n'était pas rien
avec la délivrance en fin
ça t'a coûté un bras, mais ça t'a aussi forgé qui tu es aujourd'hui avec deux mains solides qui pianotent sur un clavier pour nous partager toutes tes péripéties, et tous tes pays de vie
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