Blancheurs
Aux temps des villes je préfère ceux des champs
C’est toujours la lavandière qui va touchantMon coeur de sa silhouette et de son chant
Qu’accompagne très lent celui de la rivière
Tant plus me sied le temps passé que le présent
La blanchisseuse glissant dans le jour commençant
Troublante comme au milieu de l’endormissement
L’image revenante d’un amour de naguère
Lavez mon âme jeune femme lavez plus blanc
Que les habits immaculés des communiants
Et je serai le vanneau à l’aile dans le vent
A nouveau je serai épicé de bruyère
Pas besoin de battoir : ta poésie limpide relève du beau linge !
RépondreSupprimertrès belles ces images du lavoir d'antan...
RépondreSupprimereau lustrale, délicat et précieux...
RépondreSupprimerTon joli poème me fait penser aux lavandières du Portugal, chanson que j'ai beaucoup entendu dans mon enfance et que ma mère ne voulait pas que je chante à cause de "des hommes on pourra se passer". ;-)
RépondreSupprimerDans lavandière , j'entends lavande ; ton poème sent bon la Provence et le souvenir précieux que j'ai des grands-mères au lavoir et de ce linge qui sentait si bon ... Merci !
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