À une aimée ( sans étrier )
Il goûte le bonheur que connaissent les dieux
Celui qui peut auprès de toi
Se tenir et te regarder,
Celui qui peut goûter la douceur de ta voix,
Celui que peut toucher la magie de ton rire,
Mais moi, ce rire, je le sais,
il fait fondre mon cœur en moi.
Ah ! moi, sais-tu, si je te vois,
Fût-ce une seconde aussi brève,
Tout à coup alors sur mes lèvres,
Expire sans force ma joie.
Ma langue est là comme brisée,
Et soudain, au cœur de ma chair,
Un feu invisible a glissé.
Mes yeux ne voient plus rien de clair,
À mon oreille un bruit a bourdonné.
Merci à la douce muse qui te fait t enflammer .
RépondreSupprimerErreur ... suivre mon commentaire ci dessous. :o)
SupprimerStouf s'enflamme ! Une torche vivante . ];-D
RépondreSupprimerObsédé du hum hum ! ;o)
SupprimerTe voilà pris et bien pris... surtout, reste en selle !
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/sqxQB9p5Ckc?list=RDsqxQB9p5Ckc
SupprimerAh, les feux de l'amour ignorés par l'extincteur de l'aimée peuvent laisser de profondes lésions...
RépondreSupprimerBeau texte inspiré, j'aime.
Y en a qui regardent trop les feuilletons à rallonge de la télé pour s' endormir sur le canapé après le repas de midi. ;o)
SupprimerBien aimé ton poème
RépondreSupprimerD'amour
En fondu enchaîné
:)
Boon j' avoue, ce poème n' est pas de moi mais une traduction , certainement approximative, du grec ancien ( vers le VIIe et VIe siècle avant le bon J C ) et c' est écrit par une poétesse qui aimait et écrivait pour les femmes dans un monde d' hommes. Elle vivait sur l'ile de Lesbos et s' appelait Sapho ... vous voyez de quoi je parle ?
RépondreSupprimerEn fait j' ai entendu chanter ce poème ( selon la tradition des aèdes ) près d'une grotte à Delphes en Grèce; l' acoustique était superbe, la soirée empreinte de tiède légèreté spirituelle et ...J' étais accompagné d' une nymphe de seize ans ( comme moi ) très belle et intelligente, dont les parents avaient payer le voyage afin de fêter la réussite de son bac et le concours d' entrée à l' école normale .
Quoii ... wouah la folle, elle voulait avant tout être institutrice, malgré toutes ses capacités intellectuelles !
Quelques jours plus tard nous arrivâmes ( en fait nous étions toute une équipée de d' jeunes et y ' avait un gars qui dessinait des statues antiques comme un dieu ) à l' ile d' Ios qui n'était pas encore très connue des touristes et ... ben la fête quoi.
Pff ... ça nous changeait de la Yougoslavie et de l' Albanie ( l' URSS quoi ) où nous n'avions pas eu le droit de sortir du train ! ;o)
"une poétesse qui aimait et écrivait pour les femmes dans un monde d' hommes". Elle a bien du mérite ! Parce que la condition des femmes dans la Grèce antique...ahem...
SupprimerGrand merci Stouf, de nous offrir ce beau texte en lecture.
RépondreSupprimerευχαριστώ
SupprimerÉpou-stouflant comme le panneau s'est bien touvert sous nos pieds
RépondreSupprimer:)
S' pèce de macho ! ;o)))
Supprimer« elle voulait avant tout être institutrice, malgré toutes ses capacités intellectuelles »
RépondreSupprimerTu ne te dis jamais que tu pourrais faire de la peine ?
J'avoue que j'ai du mal à apprécier cette phrase à sa juste valeur... ;-)
Sinon, joli poème que tu nous offres en traduction cher Stouf
J'ai vraiment cru qu'il était de toi...
¸¸.•*¨*• ☆
C'est très joli... oui vraiment magnifique
RépondreSupprimerευχαριστώ pour elle, elle t' entend de la haut.
SupprimerStouf ou les deux pieds dans l'étrier... ;)
RépondreSupprimerDu coup, je suis allée lire des traductions de poèmes de Sapho. C'est très beau.
RépondreSupprimerDu coup, en musique, cela pourrait donner à peu prés cela mais je n' en suis pas certain puisque je n' étais pas né et qu j' y comprend que pouick. https://youtu.be/a1z0zaGDzlQ
SupprimerC'est bien d'arriver le dernier ! Ca évite de se faire avoir comme un bleu... de Mytilène !
RépondreSupprimerMusicalement ça peut aussi donner cela : https://youtu.be/y_oIS70OBFs