vendredi 30 mars 2018

Loht - Les petits métiers

Blancheurs

Aux temps des villes je préfère ceux des champs
C’est toujours la lavandière qui va touchant
Mon coeur de sa silhouette et de son chant
Qu’accompagne très lent celui de la rivière

Tant plus me sied le temps passé que le présent
La blanchisseuse glissant dans le jour commençant
Troublante comme au milieu de l’endormissement
L’image revenante d’un amour de naguère

Lavez mon âme jeune femme lavez plus blanc
Que les habits immaculés des communiants
Et je serai le vanneau à l’aile dans le vent
A nouveau je serai épicé de bruyère

5 commentaires:

  1. Pas besoin de battoir : ta poésie limpide relève du beau linge !

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  2. très belles ces images du lavoir d'antan...

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  3. eau lustrale, délicat et précieux...

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  4. Ton joli poème me fait penser aux lavandières du Portugal, chanson que j'ai beaucoup entendu dans mon enfance et que ma mère ne voulait pas que je chante à cause de "des hommes on pourra se passer". ;-)

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  5. Dans lavandière , j'entends lavande ; ton poème sent bon la Provence et le souvenir précieux que j'ai des grands-mères au lavoir et de ce linge qui sentait si bon ... Merci !

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