La pluie, incertaine
Séchait mes larmes brûlantes
C’était le paysage de mes habitudes,
Douces et incandescentes.
La pluie, incertaine
Eclaircissait le
brouillard intense
De mes pensées confuses.
C’était le fond de
mes rêves.
La pluie, incertaine
Tombait toujours sur
les rives
Du canal de l’Aube
Qu’animaient les lentes péniches.
La pluie, incertaine
Assurait les lignes
Floues de la cathédrale.
C’étaient les Rameaux, bientôt Pâques.
La pluie, incertaine
S’écoulait comme des cierges
Allumées par des prières
De confessionnal, des phares.
La pluie, incertaine
Salissait mes nuits de luxure
Et les « Fleurs
de Mal » Baudelaire
Egayaient mes promenades.Où lire Laura Vanel-Coytte
Je suis un peu déstabilisée par la forme de ton texte, très poétique, mais après tout, pourquoi un roman ne commencerait pas par un poème ?
RépondreSupprimerJolies rimes, en tous cas.
¸¸.•*¨*• ☆
Incertaine, bénéfique ou dérangeante, la pluie t'aura inspirée, Laura
RépondreSupprimeren fait les 6 strophes, très réussies, denses aussi, correspondent au 6 parties du roman que tu écriras (peut-être) ... et la dernière m'a infiniment plu ! :o)
RépondreSupprimerLa reprise du premier vers à chaque strophe donne du rythme à ce très beau poème.
RépondreSupprimerAu bout de la sixième strophe, on est sûr de la pluie qui tombe... :)
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