Tout était en déséquilibre
Je jouais à chat perché
Avec ma pensée
Qui allait gagner
A ce jeu insensé
Où il y a plus à laisser
Qu’à trouver
Je n’avais plus vraiment la fibre
Je dansais sur un fil aiguisé
Au grand vent des alizés
Roulant tout frein desserré
Je me sentais dépassée
Presque un peu cassée
Vraiment désorientée
Il s’agissait d’être libre
Bien que écornée
Quasi effondrée
Toute en sensibilité
Je me suis accrochée
Sur un chemin d’été
Aux ronces des fossés
Ton poème me parle beaucoup, à moi, la funambulle...
RépondreSupprimerJe me sentais dépassée
Presque un peu cassée
Vraiment désorientée...
C'est tellement vrai par moment
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Euh mon lien n'est pas bon...désolée.
SupprimerPour mon site funambulles, c'est ICI.
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Un poème qui commence avec un jeu d'enfant et qui se termine par les griffures de la vie.
RépondreSupprimerC'est beau... tout simplement!
On dirait un allé sans retour... un quelque part dans la vie où l'équilibre fait défaut mais un allé tout de même où la Liberté se pointe au bout du fil...
SupprimerLes vers courts, c'est compliqué; ici, c'est réussi : la trame est intacte.
RépondreSupprimerÇa pique, ça griffe mais c'est tellement joli
RépondreSupprimerLa ronce est parfois salvatrice à défaut d'autre chose
RépondreSupprimerBien, s'accrocher aux ronces, j'aime l'image.
RépondreSupprimerMalgré les ronces, malgré les doutes, ta pensée sensible a gagné ! ( un petit chat qui joue au lecteur en cadeau sur des photos du blog ;-) )
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