Ton
nom dans ma main
Les
yeux rivés sur la vitrine
on regardait pousser le temps
suivant la course des cadrans
or et platine
la joue collée à la vitrine
on écoutait pousser le temps
comptant les coups du palpitant
dans nos poitrines
je n'avais d'yeux que pour Sarah
cent fois je l'aurais épousée
et quand mon bras serrait son bras
Bonté divine...
mais ils sont venus la chercher
pour l'emmener au Vélodrome
avant le terrible bûcher
sacrée vermine
le coeur rivé sur la vitrine
j'ai regardé saigner le temps
demain je serais résistant
poseur de mines
on regardait pousser le temps
suivant la course des cadrans
or et platine
la joue collée à la vitrine
on écoutait pousser le temps
comptant les coups du palpitant
dans nos poitrines
je n'avais d'yeux que pour Sarah
cent fois je l'aurais épousée
et quand mon bras serrait son bras
Bonté divine...
mais ils sont venus la chercher
pour l'emmener au Vélodrome
avant le terrible bûcher
sacrée vermine
le coeur rivé sur la vitrine
j'ai regardé saigner le temps
demain je serais résistant
poseur de mines
J'ai
gravé son nom dans ma main
il
y est pour l'éternité
et
pour dénoncer l'inhumain
dans
ma mimine
Maman
m'a dit en souriant
qu'après la pluie vient le beau temps
et que les fleurs poussent aussi
parmi les ruines
qu'après la pluie vient le beau temps
et que les fleurs poussent aussi
parmi les ruines
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours ? ;-)
RépondreSupprimerTrès beau texte, Vegas
¸¸.•*¨*• ☆
Merci Célestine... Comment n'ai-je pas pu faire le rapprochement avec la chanson de JJ Goldman ?
RépondreSupprimerj'ai eu la chanson dans les oreilles toute la nuit...
Supprimer^^
Le coeur des Sarah bat dans nos poitrines. Bravo, Vegas...
RépondreSupprimerC'est très mignon.
RépondreSupprimerMagnifique. Tout simplement.
RépondreSupprimerComme d'habitude, scotchée aux mots et aux tournures qu'elles soient poétiques, prosaïques, drôles ou pas. Indispensable !
RépondreSupprimerc'est étrange, j'avais écrit sur les impromptus (il y a longtemps) un texte court, en prose qui racontait la même chose que ton superbe poème ; le titre était "la tentation de Sarah" qui aussi partait avec ses parents au vélodrome ... je vais le mettre sur mon blog, tiens !!
RépondreSupprimerBonne idée... je suis allé te lire
SupprimerBeaucoup de force dans la progression des vers, magnifique tournure de plume, qui finit sur une touche d'espoir. Un poème qui touche en plein cœur.
RépondreSupprimerC'est un bien joli tour de force que de dénoncer l'horreur en poésie.
Merci jobougon pour ton précieux commentaire
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