Mais non, ce n’est pas
une côte, c’est juste un dénivelé…
Inutile d’y penser. Dans
une compétition face à soi-même, l’abandon est un luxe qui n’offre aucun
attrait.
Respirer, transpirer
et se dire que là où le faux plat s’arrête, s’amorce la descente…
Plus que 45 minutes, ou
15 kilomètres ou encore 11 morceaux …d’une foulée régulière, en souplesse,
au rythme de la playlist « course à pied » préalablement sélectionnée.
Puis ce sera le podium
et sa place de choix : en haut tout en haut de mon estime de moi, juste à côté du
sentiment de l’avoir fait, et celui d’en être fière…
Voilà, la réponse à l’appel
d’une séance d’entrainement personnelle et régulière.
L’athlète ne cherche pas à souffrir, mais à s’offrir
une part d’éternité dans ce sentiment de dépassement et d’extrême fatigue
infligé à ses muscles et délivrant
cet hormone intense de bien être mêlé au plaisir d’y être arrivé.
Une sorte de randonnée
au fin fond de soi même, en quelque sorte…
Une introspection à 20 km/heure, c'est forcément de la course de fin fond :)
RépondreSupprimerAh la la...ces Kenyans, ils m'épateront toujours !
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
oups... 20km/h exact... pour un entrainement, mon athlète est peut-être un peu présomptueux... :-)
RépondreSupprimereffectivement, 2o km/h correspond à peu près au record du monde, la barrière des 2 h pour un marathon n'a pas été encore atteinte (je crois, en tout cas). Ce que dit ton texte est vraiment ce que pensent les coureurs :)
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet effort intérieur qui commande les jambes.
RépondreSupprimerUne descente harmonieuse en soi, assortie d'un élan de confiance et d'estime...un beau defi!
RépondreSupprimer