Lettre reçue au courrier ce matin.
Cher Monsieur, nous avons bien reçu la suite de votre premier chapitre ayant pour titre L’invention de cendres. Nos collaborateurs se sont attelés avec gourmandise à sa lecture dès l’arrivée du manuscrit.
Si l’ensemble reste agréable à lire comme le début le promettait malgré l’abus forcené de « comme » et de « quand » dans le début de votre premier chapitre, nous sommes au regret de devoir vous écrire que nous ne pourrons publier votre livre en l’état. Il semble, malheureusement que vous ne teniez pas la distance et que vous vous essouffliez dès le quatrième chapitre, celui qui traite du mariage de Cendres avec la supposée jolie Nicotine, et malgré son tempérament décrit comme volcanique l’intrigue est comme délavée, ce qui est, somme toute, assez fréquent chez les auteurs non confirmés. Les chapitres suivants étant quelque peu fumeux, on ressent à la lecture une tragique baisse d’intérêt pour l’ensemble des personnages et, de votre part une navigation essentiellement à vue dans la forêt de récifs du récit.
Aussi, même si nous vous renvoyons votre travail, nous ne pouvons que vous encourager à continuer d’écrire et de proposer les manuscrits à venir à d’autres maisons d’éditions que la notre.
Très chaleureusement.
Les éditions de la peau de l’ours.
Hou, ça sent le vrai des peaux de vache, oui !
RépondreSupprimerEspérons que les éditions de la peau de l’ours n'auront pas tué une vocation...
RépondreSupprimerSont nuls aux éditions de la peau de l'ours, ils laissent échapper les vrais talents !
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