Laura Vanel-Coytte - Les premiers mots d'un livre (la suite)

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 Si la chute des jouets me parle mieux à cause de mon passé de « cascadeur », « l'invasion de cendres » n'est malheureusement pas à exclure avec tous ces cartons et sacs remplis de livres, de papiers, tout cet amas de bois transformé en meuble ou en feuilles, de plastiques, de cuirs ? ne ferait-il pas un cocktail détonant en cas de court-circuit ; le court-circuit étant lui-même favorisé par une installation électrique vétuste et a fortiori hors des normes en vigueur.

Je voudrais croire que le phœnix peut renaître de ses cendres sans combustion, que l'amour peut surgir sous des amas d’indifférence, que d'une étincelle peut éclater un feu de joie . Si le pire, parait-il, n'est jamais sûr, il est cependant des gens qui paraissent ne pas vouloir voir, ni entendre ce qui se trouve juste à la portée de leurs yeux ou leurs oreilles et vouloir s'aveugler ou s'abrutir de sons sans pour autant parvenir au bonheur. « Les derniers jours des sourds » ne me paraissent pas près d'arriver tant se complaire dans la souffrance semble être pour eux une deuxième nature : inné ou acquis ? Héréditaire ou génération spontanée, . ?Je vois bien les dégâts que causent les erreurs sans cesse répétées et ressassées jusqu’à la nausée par« l'héritier du delta » Je ne vois pas par contre cette génération soi-disant sacrifiée reconnaître sa propre responsabilité dans ses souffrances actuelles ou dans celle de ses descendants.

 

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