Tour du monde
Si on m’avait dit que la pomme était empoisonnée,
Le nez de Cléopâtre, moins joli, en eut été.
La tour de Babel aurait été Eiffel, de Pise, ou de Guadalarara.
Je ne serais pas allée de Charybde en Scylla.
Je serais restée près de mes moutons blancs
Sur le Mont Chauve, écoutant la flûte de Pan.
Tous les jours, j’aurais vu le soleil se coucher
Au pied du phare d’Alexandrie, hivers comme étés.
Dans les jardins de l’Alhambra, d’Avérroès, lu les doctrines.
Le mur d’Hadrien, la muraille de Chine
Je les aurais arpentés, pour y conter la paix.
Les survolant, Schéhérazade m’aurait accompagnée,
Fredonnant des lieds, jouant de l’Oud sacré,
Tandis que, Loreleï, les voix des marins voyageurs,
Sur les rives du Danube, écouterait avec candeur,
Lui dire, que sur terre, existent des frères,
Et des pays où la liberté ne connaît point de barrières,
Sans barbarie, esclavage ni guerre,
Qu’enfin, à Long Island, le flambeau vraiment éclaire,
Pour que vivent ces utopies, que l’on nomme lumières.
Où lire Jacou
Ton conte de paix fait son chemin, de la pomme de discorde à la flamme porteuse d'espoir.
RépondreSupprimerNe dit-on pas que l'utopie est une réalité en puissance?
un tour du monde de la paix, de la philosophie des lumières ... tout ce dont l'humanité devrait faire sienne
RépondreSupprimerquel sacré condensé, en quelques vers !
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