Sur le raidillon
(Ils
disent tous : salaam)
Suis-je
donc aveugle en signant ce pacte ?
Je
souffre – ah, oui ! de mal au ventre
pas
de cataracte
Les
souvenirs enchevêtrés
d’eux-mêmes
s’étant ranimés
disent
- tous ! à l’âme « dont acte »
J’en
suis tout secoué de spasmes
comme
un ignoble mufle, sans but
après
avoir couru tous azimuts
retrouve
ses fantasmes crus
Peut-être
à Bourg-La-Reine
Caen,
Paris, Nantes, Rock en Seine… ?
quand
son chameau avait bon dos
d’être
la monture illicite
des
doutes qui toujours s’invitent
au
festin, sur le raidillon
chauffé
au cœur de la maison
les
pieds nus croisés dans la cendre
de
ce qui n’aura pas voulu
ni
pu savoir s’entendre
Et
sur quoi ?
des
soupirs furtifs dans les bois ?
des
mêmes soupirs, mais sans joie ?
des
carillons
tonitruant
leur sentiment vers de sourdes maisons ?
Je
signe donc
avec
l’ultime larme éprouvant sa partie
ce
qui m’ennuit
et
mécaniquement s’ensuit
Je
t’aime
Qu’importe
le passé que charrie ce poème
J’en
meurs
le
cœur léger que ce soit le destin des cœurs
Mon coeur balance d'abord pour "quand son chameau avait bon dos
RépondreSupprimerd’être la monture illicite
des doutes qui toujours s’invitent
au festin"... et pour le reste aussi
Touché ! en plein cœur... du poème :)
Supprimerle pacte qui est scellé en ton cœur et en ton âme est très certainement celui de la poésie et de ses rêves d'amour
RépondreSupprimerTout juste ;)
SupprimerAvoir saisi ces mots de hasard pour écrire ce beau texte émouvant, bravo!
RépondreSupprimerTa façon d'écrire si unique... qui ne lève pas trop le voile sur le sous-texte... Ton bonheur d'écrire ...
RépondreSupprimer@nounedeb et (ma chère) ~zoz.. :
RépondreSupprimer"Et d'avoir tous ces mots qui bougent dans ma tête
de choisir les moins beau pour leur faire un peu fête" (Hommage à la vie, J. Supervielle)
et savoir que vos yeux y prendront du plaisir
voilà où j'ai trouvé tout mon bonheur d'écrire.
Merci à vous.
''Tous ces mots qui bougent dans ta tête''donnent une poésie si agréable !Merci:o)
RépondreSupprimerles dix mots imposés dans les premières strophes et puis la poLésie qui se déploie que ces trois vers : je t'aime, je signe, j'en meurs ... formidable !! Mais au fond, que charrie vraiment ce poème là ? ...
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