Que
les bébés ne naissaient pas dans les choux, je
n’aurais jamais été jardinier
Si on
m avait dit
Que
les heures s’envolent à tire d’aile, je n’aurais jamais consulté le calendrier
lunaire
Si on m avait dit
Que des
graines de folie emprisonnaient l’homme,
j’aurais brisé tous les barreaux afin qu’elles s’évadent
Mais
on ne m’a pas dit !
alors
je
suis toujours un naïf jardinier lunaire
j’assiste à l’éclosion des saisons sans pouvoir les retenir
et
je n’ai jamais pu ralentir les semences de la
folie de l’homme.
Voilà un jardinier bien Candide, mais qu'importe, il faut cultiver notre jardin.
RépondreSupprimerTrès belle idée, Jak
Le jardinier ravi...
RépondreSupprimerCunégonde laissa tomber son mouchoir, Candide le ramassa ; elle lui prit innocemment la main ; le jeune homme baisa innocemment la main de la jeune demoiselle avec une vivacité, une sensibilité, une grâce toute particulière ; leurs bouches se rencontrèrent, leurs yeux s’enflammèrent, leurs genoux tremblèrent, leurs mains s’égarèrent...je kiffais à donfe les écrits de François-Marie Arouet (Voltaire) quand j'étais môme et tandis que mon papa cultivait son jardin ouvrier,je trônais sur le tas de fumier et je lisais, je lisais. "Allez stouf...viens m'aider à sarcler autour des pommes de terre". "Oui p'pa...attends, j'ai point finis ma page !"
RépondreSupprimerstouf
persiste, beau jardinier lunaire, un jour peut être, les semences de la folie de l'homme donneront jour à des fille-roses
RépondreSupprimeremma
il me plait ce jardinier poète et tendre
RépondreSupprimertu m'as refait penser à la chanson de Charlélie Couture : "Le jardinier dort"
RépondreSupprimer"Mais où est passé le Jardinier
Est-ce qu'il dort pour oublier"
Reste ainsi "jardinier lunaire"et continue à nous écrire de tres beau texte comme celui- ci ..
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