Il était grand, vert, arboré
Un saule pleureur, des arbres rouges
que nous transformions en cabane pour le goûter
ils étaient trois comme nous
un pour chaque sœur....
Pendant plusieurs années, le cheval de mon grand père
paissait tranquillement derrière de hautes barrières de bois blanc
qu'il sautait allègrement pour se mettre à l'abri sous la terrasse
lorsqu'une averse trop forte le dérangeait
Une cabane en bois nous accueillait :
fillettes aux pieds nus dans l'herbe,
courant, chahutant, riant dans l'insouciance
De grandes haies de muriers nous régalaient toutes les fins d'été
Avant l'arrivée de nos parents qui sonnait la fin des vacances...
Parenthèse enchantée où la mûre a reverdi
RépondreSupprimerQu'il est loin et beau, le temps des cabanes
RépondreSupprimerdes arbres devenant cabane, un cheval, un grand-père, 3 sœurs rieuses et des mûres pour la fin de l'été ; un jardin d'enfance et de bonheur simple ; nostalgie, quand tu nous tiens ...
RépondreSupprimerUn jardin et des soeurs, c'est ainsi que se tissent les souvenirs d'enfance. Si clairs, si heureux! Ton beau texte le dit très bienon n'oublie pas le jardin de son enfance!
RépondreSupprimerLa fin des grandes vacances mettait hélas un terme à des petits bonheurs partagés avec des frères, sœurs ou cousins et nous ramenait, nostalgiques, vers l'école, les maîtres que nous avions oubliés durant l'été pris par nos jeux.
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