Lune de sang.
Pâle ici Monsieur le Comte...
Le grand château niché sur un piton rocheux dans la chaîne des Carpathes, la cérémonie a été grandiose, on avait convoqué le ban et l'arrière ban, ainsi que tous les habitants du village.
Pensez donc Monsieur le Comte vient d'épouser la douce Adeline en la chapelle de sa magnifique demeure, le chapelain a célébré l'union des époux.
La grande cape noire aux revers rouges de Monsieur le Comte, tranche sur le blanc immaculé de la robe d'organdi à longue traîne de la jeune épousée, lui grand et mince, elle plus petite, un joli visage à la peau très pâle, diaphane, un teint de porcelaine comme il est décrit dans les romans à l'eau de rose, du genre de la née Rostopchine !
Le soir après un somptueux repas servi sur de longues tables couvertes de nappes blanches, les convives se retrouvent dans la grande salle d'apparat, des violoniste Tziganes animent le bal, Polkas, Mazurkas, Valses, les longues plaintes des violons ajoutent à la magie de l'instant. Des laquais empressés veillent à ce que rien ne manque, notamment les chandelles dans les candélabres d'argent, il faut que ça brille a dit Monsieur le Comte, et ça étincelle ! A en juger par les petites flammes qui brillent dans les yeux des invités, du marquis au plus humble paysan, chacun a fait honneur au maître de maison, et sorti pour l'occasion ses plus beaux atours.
La lune est apparue au-dessus du "Nagy-Bihar" le sommet le plus élevé, c'est une pleine lune un peu rousse, qui éclaire les sommets enneigés de cette chaîne magnifique coiffée des neiges de l'hiver.
Un à un les couples un peu fatigués se sont retirés, les plus éloignés sont invités à demeurer au château, a profiter de l'hospitalité de Monsieur le Comte.
Le couple nouvellement uni est resté jusqu'à la fin, Monsieur le Comte tenant à veiller à ce que nul ne manquât de rien, ah ! Il sait recevoir Monsieur le Comte...
La grande salle est vide, les musiciens ont joué une valse, une dernière danse pour Monsieur le Comte et la toute nouvelle Comtesse, une valse lente de Monsieur Frédéric Chopin, la douce Adeline ne quitte pas son époux des yeux, ce dernier l'embrasse tendrement dans le cou.
Les dernières mesures meurent sur la chanterelle, Monsieur le Comte fouille dans sa poche, en tire une poignée de pièces d'or qu'il lance aux musiciens, ceux ci se courbent littéralement en deux afin de remercier leur généreux donateur.
Lentement les nouveaux épousés ont gagné leur chambre, la timide Adeline n'ose porter le regard sur son époux, qui lentement a fait glisser sa cape celle ci s'étale à ses pieds, corolle rouge et noire.
- Notre lune de miel commence mon amour a murmuré la douce mariée.
- Sachez Comtesse Dracula, puisque c'est ainsi que vous vous nommez désormais, sachez belle épouse que commence notre lune de sang !
Pâle ici Monsieur le Comte...
Le grand château niché sur un piton rocheux dans la chaîne des Carpathes, la cérémonie a été grandiose, on avait convoqué le ban et l'arrière ban, ainsi que tous les habitants du village.
Pensez donc Monsieur le Comte vient d'épouser la douce Adeline en la chapelle de sa magnifique demeure, le chapelain a célébré l'union des époux.
La grande cape noire aux revers rouges de Monsieur le Comte, tranche sur le blanc immaculé de la robe d'organdi à longue traîne de la jeune épousée, lui grand et mince, elle plus petite, un joli visage à la peau très pâle, diaphane, un teint de porcelaine comme il est décrit dans les romans à l'eau de rose, du genre de la née Rostopchine !
Le soir après un somptueux repas servi sur de longues tables couvertes de nappes blanches, les convives se retrouvent dans la grande salle d'apparat, des violoniste Tziganes animent le bal, Polkas, Mazurkas, Valses, les longues plaintes des violons ajoutent à la magie de l'instant. Des laquais empressés veillent à ce que rien ne manque, notamment les chandelles dans les candélabres d'argent, il faut que ça brille a dit Monsieur le Comte, et ça étincelle ! A en juger par les petites flammes qui brillent dans les yeux des invités, du marquis au plus humble paysan, chacun a fait honneur au maître de maison, et sorti pour l'occasion ses plus beaux atours.
La lune est apparue au-dessus du "Nagy-Bihar" le sommet le plus élevé, c'est une pleine lune un peu rousse, qui éclaire les sommets enneigés de cette chaîne magnifique coiffée des neiges de l'hiver.
Un à un les couples un peu fatigués se sont retirés, les plus éloignés sont invités à demeurer au château, a profiter de l'hospitalité de Monsieur le Comte.
Le couple nouvellement uni est resté jusqu'à la fin, Monsieur le Comte tenant à veiller à ce que nul ne manquât de rien, ah ! Il sait recevoir Monsieur le Comte...
La grande salle est vide, les musiciens ont joué une valse, une dernière danse pour Monsieur le Comte et la toute nouvelle Comtesse, une valse lente de Monsieur Frédéric Chopin, la douce Adeline ne quitte pas son époux des yeux, ce dernier l'embrasse tendrement dans le cou.
Les dernières mesures meurent sur la chanterelle, Monsieur le Comte fouille dans sa poche, en tire une poignée de pièces d'or qu'il lance aux musiciens, ceux ci se courbent littéralement en deux afin de remercier leur généreux donateur.
Lentement les nouveaux épousés ont gagné leur chambre, la timide Adeline n'ose porter le regard sur son époux, qui lentement a fait glisser sa cape celle ci s'étale à ses pieds, corolle rouge et noire.
- Notre lune de miel commence mon amour a murmuré la douce mariée.
- Sachez Comtesse Dracula, puisque c'est ainsi que vous vous nommez désormais, sachez belle épouse que commence notre lune de sang !
Lune de miel devenant lune de sang ... brrrrrr !
RépondreSupprimerPauvre comtesse !!!
Quelle demande au prince Dracula de passer la nuit en écoutant ça !
Je pense que ça irait parfaitement dans l'ambiance ;-)
https://youtu.be/GuiPX6BVSkg
Et puisque tu es curieux, tu peux lire ça aussi !! http://www.musicologie.org/publirem/maurice_ravel_tzigane_rhapsodie_de_concert_pour_violon_et_piano_(1924).html
Annick : Sais tu que ma mère jouait du violon? Fort bien au demeurant, je pense que c'est l'un des instruments le plus difficile à maîtriser.
SupprimerMerci pour les liens ^^
La chute est digne d'un grand saigneur ! Bon, tout ça m'a donné faim :)
RépondreSupprimerVégas, une paille ou une mouillette ? Bon appétit. ];-D
Supprimerpâle ici la bonne soupe, soupe-à-la-pie bien chur,
RépondreSupprimermince, il y a des os dans che sang
excusez donc mon piètre accent...
le problème que j'ai avec Andiamo se sont ses mots. une fois lancé à les lire, je ne peux m'arrêter. c'est fou... pire que les affres du loup des Carpates - blanches. bon... passons
j'adore les robes d'organdi sur julie, jolie julie, mais sur Adeline ça le fait aussi
je m'attendais à une fin à la Westworld, avec Evan Rachel Wood bien jolie dans le rôle de Adeline-Cannelle-Julie
http://i25.tinypic.com/123mm3l.jpg
où donc tout le monde trépasse, et j'en passe...
mais bon je ne m'attendais quand même pas, non, à l'arrivée du comte dracule fameux, notre maître à tous, en chute...
;)
honte à moi, comme tu N'aimes le violon, j'ai retrouvé les musiciens du comte...
Supprimerautour d'une roulotte, au temps d'une gitane,
"les longues plaintes des violons ajoutent à la magie de l'instant."
https://www.youtube.com/watch?v=HI6v04xi7yw&feature=youtu.be
:)
Cavalier : n'as tu pas fier cavalier senti venir le sang chaud (Pança)dès la première ligne? Un château dans les Carpathes, un comte grand et mince, ça sent son Christopher Lee non ?
SupprimerEn tous cas merci.
Cavalier : merci pour le lien, je l'ai reçu alors que je venais de te répondre.
SupprimerAh les épouses de Gitans faisant couler la lessive en plein air... Quel spectacle ! N'as tu jamais vu fumer un baquet de gitanes ?
mon com s'est envolé...sans doute ai je loupé un panneau de signalisation - je disais que le comte et sa grande cape , c'est frisson assuré, belle ambiance !
RépondreSupprimerUn comte à dormir debout en quelque sorte. ];-D
Supprimerdu grand spectacle et du frisson assurément :)
RépondreSupprimerTisseuse ;: un film de cape, sans épée ! Merci. ];-D
SupprimerTwilight...Fascination...tentation...hésitation ...Révélation...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Célestine : Je te fascine ? Waouh, j'arriiiiiive ! ];-D
SupprimerTrès bien écrit et suspense maîtrisé. J'étais accrochée au texte et avais hâte de savoir quand le Compte allait mordre !!
RépondreSupprimerTomtom : Mais enfin Monsieur le Comte, quand cesserez vous d'être pendu à mon cou ? ];-D
SupprimerC'est aussi beau que terrifiant, et si bien écrit !
RépondreSupprimerMaryline : Un chaud froid... Merci
SupprimerBien vu, en voilà une chute inattendue !
RépondreSupprimerJCP : on murmure à l'office que Monsieur le Comte aurait susurré à Madame la Comtesse :"surtout ne vous faites pas de mauvais sang" !
SupprimerLe bon sens c'est le bon sang.
SupprimerJe n'avais pas vu venir la chute ! Le "Pâle ici Monsieur le Comte" aurait pu...Ton récit, bien écrit, a su tenir en haleine.
RépondreSupprimerLira : A mon avis il ne lui laissera pas la bride sur le cou bien longtemps ! ];-D
SupprimerJe me doutais un peu qu'il y aurait du sang : l'histoire était trop belle !
RépondreSupprimerComme la mariée. ;-)
Marité : La mariée n'est jamais trop belle ! ];-D
SupprimerBen oui mais bon, elle a l'air épanouie tout de même la mariée! Alors maintenant si tout doit se finir dans un bain de sang,... faudrait voir à épargner la robe d'organdi...
RépondreSupprimerMapie : Il lui aurait dit avant de l'étreindre : la chair de votre cou est si délicate, c'est bien ma veine ! ];-D
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