LE DERNIER SILENCE D'ARTHUR
R.
O terre des Ardennes à jamais détachée
De mes souliers crottés ! Ô gorge
desséchée
D'avoir eu tant de science et de
n'avoir dit rien !
Injustice rendue sous l'absence de
chêne
Me voici désormais privé de tout
soutien !
Porteurs de ma civière, allez, à
perdre haleine !
Pour la dernière fois ma trace
d'Aquilon
Au livre de l'Afrique une corne
promène.
L’œil bleu, le sang gaulois vont
rejoindre la plaine.
Vers la rivière fraîche au creux de
son vallon
Le drapeau du Destin, criblé de trous,
nous mène.
O Saisons ! Ô châteaux ! Pourrai-je
m'effrayer,
Si un jour je découvre, étrange,
horrible chose,
Sur ma saison d'enfer, sur ma tombe
sans rose,
Une bibliothèque en guise de laurier ?
Sublime poème sur les traces des gaulois, une bibliothèque en guise de laurier, je m'y verrais bien rat.
RépondreSupprimerBravo, Monsieur Joe, fidèle entre tous à notre beau poète."C’est le tombeau, je m’en vais aux vers, (le comble pour un poète) horreur de l’horreur ! Satan, farceur, tu veux me dissoudre, avec tes charmes. Je réclame. Je réclame ! un coup de fourche, une goutte de feu."
RépondreSupprimerArthur R. n'aura jamais fini de t'inspirer, Joe.
RépondreSupprimerLe beau poème que voilà
Rhin Laine et Verre Beau
RépondreSupprimerSont les deux mamelles de Joe...
(sauf ton respect, mon oncle)
¸¸.•*¨*• ☆
Il n'est plus en compagnie des mini m...mais si Arthur et les minim...oh laisses tomber j'ai un trou de mémoire ! Super ton poème, il ressemble trop à un vrai :), c'est pas comme les miens !:)
RépondreSupprimerEt l'épitaphe joe tu y as pensé à l'épitaphe ? ;-) Peut être "...et je danse." Superbe poème bien sûr.
RépondreSupprimerOui assurément, tu es bien un chantre rimbaldien :)
RépondreSupprimerEh gros Joe ... vu le bordel qu' il a en ce moment au Yemen et surtout autour d' Aden ... le Arthur, il est il pas un peu déranger dans son éternité de poètes absolu ?;o)
RépondreSupprimerA merdre, que j'avais zoublier qu' il vendait lui aussi des armes et que peut-être il nous enmerde tous ...par de la ... d' ou c' est qui nous enmerde... ;o)))
SupprimerDans ma "bonne ville de Caen", je demeure un des derniers à reconnaître les blessures du débarquement "Overload" sur nos murs... Pas loin de pleurer quand je lis cela. Un membre de notre entourage tombé à Bastogne après avoir renseigner les alliés sur l'état des lieux. "Navette" était sa qualif' (un rescapé - pas pour longtemps) du "Maquis Surcouf", pote de lycée de mon Gd Père... Merci Joe ♥
RépondreSupprimerQuelle fin ! Mais quelle fin !! Une bibliothèque en guide laurier, je veux bien moi aussi.
RépondreSupprimerBravo pour l'évocation du grand poète, j'aime !
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