Tu dis
Tu dis que ta parole est
détachée
De sa raison, que dans ta
bouche desséchée
Se tassent des mots qui ne
servent à rien
Que tu ne parles plus
qu'au grand chêne
Que retenir un peu d'oubli
est ton soutien
Tu dis que tu ne crains
pas l'haleine
Glacée des aquilons
Tu dis que ton ombre te
promène
Par-dessus la montagne,
au-delà de la plaine
Qu'elle te couche dans le
vallon
Que c'est elle qui te mène
Dans ta nuit inconnue,
sans t'effrayer
Et s'il te reste à dire
quelque chose
Tu dis qu'un seul pétale
de rose
Vaut plus qu'une couronne
de laurier.
Très jolie folie expérimentale.
RépondreSupprimerton poème et magnifique
RépondreSupprimeret cependant, il me serre le cœur tristement...
Encore un joli poème où volent des papillons noirs...
RépondreSupprimerCe que tu dis est bien dit.
RépondreSupprimerOh, ce qu'on peut s'en dire des choses parfois !
Regrets, remords, solitude, tristesse et malgré tout le beau des mots qui apaise.
Merci ++
Merci à vous de vos commentaires. Il y a toujours un rayon de soleil dans la grisaille... ( pas aujourd'hui par chez nous !)Désolée de ne pas avoir pris le temps de commenter vos participations.
RépondreSupprimerLa parole est d'argent, le silence est d'or
RépondreSupprimerEt même si nous parlons sur papier, nous sommes tous d'accord.
Bravo pour la maxime finale !
RépondreSupprimerLa fin apporte un rayon de soleil à l'ensemble du poème. Tout est dit en deux lignes.
RépondreSupprimerPourtant quelqu'un m'a dit que tu l'aimais encore... :-)
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
"Tu dis qu'un seul pétale de rose
RépondreSupprimerVaut plus qu'une couronne de laurier."
tu dis et j'ai tout aimé