Il y a des jours de lune
Il y a des jours d’enclume
De ceux qui détonnent
De ceux qui me sonnent
Il y a des gestes fous
Qui me tiennent debout
Il y a des temps funestes
Qui me prennent le reste
Il y a ce que je suis
Il y a ce que je fuis
Ce que je m’évertue
A vivre le sais-tu
Il y a des jours d’enclume
De ceux qui détonnent
De ceux qui me sonnent
Il y a des gestes fous
Qui me tiennent debout
Il y a des temps funestes
Qui me prennent le reste
Il y a ce que je suis
Il y a ce que je fuis
Ce que je m’évertue
A vivre le sais-tu
Il y a moi
Et j’ai froid
Il y a des jours de sang
Tu me jettes je te prends
De ceux qui bouillonnent
De ceux qui déconnent
Il y a des cris de haine
Du verre brisé des porcelaines
Il y a des jours maudits
Où l'on regrette ce qu’on dit
Les mots qu’on essuie
Qui tuent l’envie
Le remord est là
Qui nous tord les bras
Il y a toi
Et moi qui ai toujours froid
Et j’ai froid
Il y a des jours de sang
Tu me jettes je te prends
De ceux qui bouillonnent
De ceux qui déconnent
Il y a des cris de haine
Du verre brisé des porcelaines
Il y a des jours maudits
Où l'on regrette ce qu’on dit
Les mots qu’on essuie
Qui tuent l’envie
Le remord est là
Qui nous tord les bras
Il y a toi
Et moi qui ai toujours froid
Où trouver la chaleur
RépondreSupprimerQui maudira les peurs
Pour changer en douceur
La tristesse dans ton coeur...
merci Maryline, pour ce joli quatrain :)
Supprimerjuste une précision cependant, "moi" est une figure de style qui ne parle pas de mon vécu personnel
Je prend note de ta précision, les mots nous emportent et la réalité lâche prise, plus rien n'est vrai mais tout n'est pas faux ou nous ne serions pas là...Nous avons des choses à dire ou à inventer ! :)
SupprimerPas faux :)
SupprimerPas totalement vrai non plus...
J'utilise beaucoup la poésie pour transposer des situations rencontrées dans ma vie professionnelle. Je les transforme, je les traduis autrement , et du coup cela évite que ça ne m'encombre trop.
Les poèmes sont, quelque part, toujours un vécu qu'on rêve ou qu'on évacue ; ils sont les reflets du trop-plein de l'âme ou du vide de la Vie; ils ne sont jamais anodins.
RépondreSupprimerpas anodins, tu as raison
Supprimermerci :)
Les remords et les disputes violentes ne risquent pas de nous tenir chaud en effet :) J'interprète ce poème ainsi.
RépondreSupprimerla colère échauffe le sang, mais rarement le cœur
SupprimerToujours très inspirée, chère Tisseuse
RépondreSupprimerJ'aime ces jours d'enclume, très évocateurs !
Des jours de plomb qu'on aurait préféré de plumes...
Bravo pour ce deuxième texte.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
à lire ton commentaire ma plume a dû savoir transmettre l'effet plomb...
Supprimermerci pour ta lecture :)
Jours "ordinaires" de la vie, bons moments mauvais moments, ceux qui blessent ou font souffrir, tous sont à vivre, on ne peut y échapper ; certains laissent des traces que nous voudrions effacer, d'autres des joies que nous aimerions prolonger.
RépondreSupprimerLorsqu'elle est inspirée (comme ici), la poésie peut être un exutoire et nous aider à passer les moments difficiles - mais aussi à inscrire, avec des mots, les moments de bonheur.
la poésie peut tout traduire...
Supprimermerci pour ce commentaire :)
On voit bien que tu te sers de la poésie comme d'un exutoire chère Tisseuse. Et on le comprend...
RépondreSupprimerTes poèmes sont souvent sombres - et ce n'est pas un reproche. Mais ils sont tellement empreints d'humanité qu'ils touchent au cœur.
merci profondément Marité de ce regard :)
SupprimerPoème si proche de certaines réalités .... Hélas pour le vrai, et super pour le beau que tu en fais!
RépondreSupprimerémouvants
RépondreSupprimertes mots jetés-
là
j'aime ce contraste sonne, détonne, sang, bouillonne, et ce froid glaçant de chaque fin...