Un soleil éclatant.
Je n’ai pas encore quatre ans
J’ai chaud… Qu’il fait chaud ici.
Ma peau est humide,
Je sèche rapidement,
Peau de pêche. Rêche.
Ma peau craquelle,
Craque en aquarelles.
Je suis malade.
Un gargouillis aquatique,
Remplit mon ventre,
Des formes bougent, grouillent.
Ma peau durcit.
Des bestioles la parcourent
Et courent sur moi.
Mars l’astre rouge
Qui bouge, le bougre,
Nous percute
Et m’orbite au lointain…
J’ai dix ans,
J’ai dix milliards d’années.
Voilà, je n’arrive plus à dormir.
Même la nuit,
Il fait jour.
La Terre, ma mère, m’observe,
Je suis nue, sélène.
À perdre haleine.
Elle ne m’envie pas.
Pourtant, que de guerres, là-bas,
Soleil noir. Caféine. Cafard,
Danses de ballerines,
Mortelles. Ballets de mines.
J’ai quarante ans,
J’ai quarante milliards d’années.
Ou plus.
Je ne sais plus.
J’ai si froid…
Que de guerres, là-bas,
Encore, toujours,
Je vois rouge,
Quoi faire ?
Exploser de colère !
J’ai chaud… Qu’il fait chaud ici.
Ma peau est humide,
Je sèche rapidement,
Peau de pêche. Rêche.
Ma peau craquelle,
Craque en aquarelles.
Je suis malade.
Un gargouillis aquatique,
Remplit mon ventre,
Des formes bougent, grouillent.
Ma peau durcit.
Des bestioles la parcourent
Et courent sur moi.
Mars l’astre rouge
Qui bouge, le bougre,
Nous percute
Et m’orbite au lointain…
J’ai dix ans,
J’ai dix milliards d’années.
Voilà, je n’arrive plus à dormir.
Même la nuit,
Il fait jour.
La Terre, ma mère, m’observe,
Je suis nue, sélène.
À perdre haleine.
Elle ne m’envie pas.
Pourtant, que de guerres, là-bas,
Soleil noir. Caféine. Cafard,
Danses de ballerines,
Mortelles. Ballets de mines.
J’ai quarante ans,
J’ai quarante milliards d’années.
Ou plus.
Je ne sais plus.
J’ai si froid…
Que de guerres, là-bas,
Encore, toujours,
Je vois rouge,
Quoi faire ?
Exploser de colère !
Exploser en super nova ? ça me va ! ];-D
RépondreSupprimercomme me le disait ma mamie, jadis, dans son frigo
Supprimernous sommes tous des poussières d'étoile
ce sera donc pour d'autres bien après nous...
:)
vais aller répondre aux voitures, aux ponts, et autres panneaux de signalisation plus terre à terre pour mes com's à suivre
super poeme cosmique très impressionnant
RépondreSupprimermerci merci emma
Supprimeren ferai un comique un peu plus tard
https://www.youtube.com/watch?v=xUAqlWchGPU
:)
Le choc des mots et des planètes, ça fiche le tournis !
RépondreSupprimeroui, même moi en l'écrivant j'ai bien voyagé
Supprimer600 000 km au bas mot
aller retour et plusieurs fois
:)
Comment tu nous emmènes ! C'est un truc de ouf ! euh...de fou ! :) super, j'adore !
RépondreSupprimermerci, merci Maryline, j'adore ton commentaire aussi
Supprimeret des fois je suis un peu dans la lune, tu sais...
:)
On y est tous un peu non ? c'est pour ça qu'on est là !
Supprimerattends un peu là avant d'exploser, tu vas tout ficher par terre, et le bel agencement de cet univers va voler en éclat
RépondreSupprimeron est sympa aussi de tourner si souvent nos regards vers toi, non ?
oui Tisseuse, moi aussi j'aime regarder la lune, mais
Supprimerje suis sans doute un peu apocalyptique, sur les bords
j'ai tendance à faire voler la Terre en éclat en fin de nombre de mes textes
pffff... bon
par exemple dans ceci
Le grand concours
Les cartes du ciel étoilé s’affichent encore sur écrans géants. Les zooms de pensée sur les systèmes stellaires ne discontinuent plus.
Le grand concours annuel de planètes touche à sa fin. Notre Grand Père vient juste de finir de se réunir avec les Vieux Sages. De délibérer.
Les critères ont été passés au peigne fin. Que ce soient les composants de base de la vie choisis pour le concours : aluminium, silicium, carbone fluor ou soufre… Que ce soient les types de programmes injectés pour la reproduction. Réplication par double ou quadruple hélices d’ADN. Que ce soient les interventions sur les êtres supérieurs des mondes créés – deux Messies ou trois Prophètes maximum utilisables en jokers.
L’année dernière c’est l’équipe Aluminium qui a terminé en tête du classement. Leur monde planétaire était parfait. Durable, non polluant, intact. Toutes les espèces en symbiose. Un projet terrestre global des êtres pensants dominants, cohérent, pérenne. En non-prolifération extra planétaires de métastases pécheresses.
Mais cette année le Silicium l’a remporté haut la main. C’est avec ses six cent victoires le grand gagnant du millénaire. La fête sera longue. Les prix colossaux.
Depuis, les Huissiers du Recyclable du concours lancent consciencieusement la destruction totale de toutes les planètes intelligentes qui n’ont pas été nominées cette année…
:)
Céleste histoire , céleste décor...comment sais-tu, toi, que j'aime tant les étoiles qu'un peu de poussière de l'une d'elle coule en mes veines à l'infini ?
RépondreSupprimerSélène et belle, ton étoile en furie fulminant contre celle des hommes jamais capables d'autre chose que d'éclabousser le sang vers le firmament.
¸¸.•*¨*• ☆
oui, grazie mille
Supprimerfarfallina bella e blu, dans tes veines coule la poudre étoilée,
sur ta peau s'est perdue la voie lactée,
et dans tes yeux la galaxie bleue du papillon est passée...
https://i32.servimg.com/u/f32/11/02/60/18/nebule15.jpg
:)
wouaou magnifique !
SupprimerOh ben il m'a emmenée sur orbite ce poème. Je l'ai même lu une deuxième fois !
RépondreSupprimerho merci merci Tomtom
Supprimerc'était un peu le but
satelliser mes mots
heureux que cela t'ait plu
à te relire
;)
Bien vu, j'aime et j'ai lu deux fois moi aussi.
RépondreSupprimerDu Hubert Reeves avec un bon zeste de poésie.
ha merci beaucoup Jean-Pierre
Supprimeroui, j'aime beaucoup Hubert, quoique des fois on est pas d'accord. En ce qui concerne les processus r et s dans les étoiles, par exemple. mes travaux sur la mise au point d'une tablette temporelle pour gagner au loto avec le chat de Schrödinger sont en contradiction complète avec les siens. j'ai proposé un procédé c et s (c comme cavalier). mais il m'a mis des bâtons trop rompus dans les trous... et pourtant, oui, les supernovas existent... donc j'ai raison.
à part ça on lui attribue à tord aussi ma phrase magnifique :
"L'Homme est l'espèce la plus insensée, il vénère un dieu invisible et massacre une nature visible ! Sans savoir que cette nature qu'il massacre est ce dieu invisible qu'il vénère !"
:)))
J'adhère à ton aphorisme sur l'espèce humaine, que je trouve tout à fait excellent.
SupprimerCependant, le principe d'incertitude d'Heisenberg jette un fameux doute sur le processus stellaire : in fine, naine blanche ou naine rouge ?
Et pendant ce temps le chat de Copenhague dort au fond de sa boîte.
Un jour j’ai entendu le mot guerre
RépondreSupprimerC’était un drôle de jour ...
Et depuis bon sang, je ne décolère !
Depuis, bon sang, tu ne décolères
RépondreSupprimerCe mal saigne l'amour...
Quand il allume et embrase la Terre !
Une explosion de mots poétiques pour une saine colère.
RépondreSupprimermerci merci Lira
Supprimeren poussières de lune
apocalyptiques
:)
La lune voit rouge elle aussi, de temps à autre. Elle aimerait qu'on la laisse tranquille : elle n'a pas besoin de nous.
RépondreSupprimernon, pas besoin
RépondreSupprimertu as raison, une planète et son espace
autour en banlieue proche pollués
ne nous suffisent pas
merci Marité
:)
Je suis perdue..quelque part entre là-bas et ailleurs.... Etonnant voyage inter stellaire!! ;-)
RépondreSupprimermerci merci mapie, juste onze kilomètres par seconde et on y est
RépondreSupprimermais juste fermer les yeux en fait...
:)
Tes haines, t'es ! Mais pas que, fort heureusement :)
RépondreSupprimermerci pas queue
RépondreSupprimerde comète
rheusement
:)